Re: TeX et les jargonautes

[pte AT biomath.jussieu.fr (TERRAY Paul)]

> TERRAY Paul disait le 21/11/97 18:07

> Si j'ai bien compris ton exposé, on est supposé déjà savoir , et même
> visualiser dans son esprit, la gueule de son futur document, la place
> occupée par chaque texte, les espacements des divers titres, des marges,
> la place et la taille des illustrations... Toi y'en a Superman ?

J'ai peur que tu n'ais pas compris, et en fait, je ne peux pas t'en
vouloir. Et pour me raccrocher à la discussion de Alain sur le WYSIWIG, et
l'aspect socio de LaTeX (qui est à mon avis très vrai) :

LaTeX n'est PAS un outil de mise-en-page. TeX l'est, au moins un peu plus
(mais je ne le connais pas très bien). LaTeX, c'est, dans l'idée de
beaucoup de ses utilisateurs, un moyen de NE PAS FAIRE ATTENTION à la
mise-en-page. Du tout. C'est issue d'un milieu qui, il ne faut pas
l'oublier, se méfie par nature de l'apparence du texte. Celui-ci est sensé
véhiculer un sens particulier, et jouer sur la mise-en-page reste souvent
considéré comme une certaine forme de tricherie. Ceci explique l'aspect
très formel (beaucoup trop à mon gout, maintenant que je m'intéresse à ça)
de la sortie standard de LaTeX. 

Mais cela a un aspect positif : en se donnant des conventions simples de
structuration, on se permet un échange facile de document, sans contraindre
trop la mise-en-page initiale. Du coup, plusieurs revues scientifique ne
donne pas d'autres conventions qu'un fichier de style LaTeX. Et cela
suffit. 

On en revient à ma séparation entre *a priori* et *a posteriori*.

Par ailleurs, c'est bien parce que je ne suis pas Superman que je n'utilise
pas Xpress. Je n'ai des notions que très sommaires de mise-en-page, dont la
plupart ont été introduit par cette liste. On ne s'improvise pas
professionnel de la mise-en-page.

-- 
Paul Terray - Service d'Informatique Médicale de l'AP/HP
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pte AT biomath.jussieu.fr
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