Re: Mais que fait la police de la langue?

[Jean-Pierre Lacroux <lacroux AT skynet.be>]

Sylvie Lachize écrit:
> Et pendant qu'on y est, les partisans de la réforme de
> l'orthographe n'ont-ils jamais songé à une réforme de la
> typographie?
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Ils ne savent pas ce que c'est... Vous me direz que l'ignorance n'a
jamais freiné les rectificateurs officiels...
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> Alcool, Valium, dépressions en tout genre, si l'on en croit
> Jean-Denis, c'est un problème de santé publique :-)
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Mais non ! D'abord, l'alcool, c'est très bon. Ensuite, pour envisager
une réforme officielle, il est nécessaire d'avoir sous la main quelque
chose d'officiel à réformer... C'est (en forçant un peu le sens des
mots) le cas pour l'orthographe, certainement pas pour les règles de
composition typofraphique. Enfin, chère philosophe, pourquoi souhaiter
l'élimination d'un champ de réflexion philosophique ?
:-)
Plus sérieusement, il est certain que d'inutiles difficultées sont
engendrées par les contradictions des « codes » typographiques, mais, à 
mon sens, il ne faut pas s'arrêter à la diversité des avis (problème
facile à résoudre, il suffit d'obéir à un seul maître...) et négliger
les contradictions internes de chaque Décalogue.
Pour revenir à votre question : les divers choix opérés découlent d'une
hiérarchisation des commandements. Pour les uns, l'unicité prime. Pour
d'autres, c'est l'exactitude de la raison sociale. Or, comme vous le
soulignez justement, aucun de ces critères n'est aisément maîtrisable
(avec les établissement d'enseignement). Il est donc particulièrement
pervers de leur attribuer un rôle déterminant. 
Cordialement,  
Jean-Pierre Lacroux
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Bibliographies, citations (langue française, orthotypographie) :
http://users.skynet.be/sky37816/Lx.html
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