Re: Gare à la transition

[Patrick Cazaux <pcazaux AT imaginet.fr>]

Thierry Bouche disait le 27/11/98 10:21

>J'abomine Lucida, par exemple. Quand je lis sous la plume de Bigelow
>que c'est un caractère humanistique, j'ai envie de lui mettre des
>baffes.
Je suis d'accord. Tu vois, tout arrive ! ;-)

>La plupart des dessins de Goudy me semblent inutilement
>maniérés et creux, les néo-gothiques de Brody sont des gadgets pour
>crise d'ados qui s'éternisent.
Encore d'accord. Certains tombent en adoration devant, moi ça me laisse 
de marbre et puis je détest ele g bdc ital.

>Chez Porchez, ce qui me dérange, c'est
>la touche de cursivité (quasiment _toujours la même_, ce qui me
>dérange aussi...) qu'il ajoute, souvent à contre-sens.

Je me demande si ce n'est pas ça qui me plaît, justement, que je retrouve 
dans Angie sans et dans Apolline, si jolie, et puis, les humanes, ça me 
fait craquer

>Comment
>dire... c'est comme s'il avait déjà des tics (son e avec axe nettement
>oblique, et surtout l'attaque du p, le crochet du f, les fûts
>« hellénistiques » comme dirait Richaudeau...).
C'est possible. M%ais regarde le a bdc ital d'Angie, vraiment craquant. 
(hem, c'est pas plutôt Thibaudeau ?)

Je ne suis pas plus
>content de lire le Monde maintenant qu'avant, en fait je préfère la
>maquette austère du Monde diplo.

Ha ben non, alors. Je suis abonné au Diplo, mais ce n'est sûrement pas 
pour la maquette, plutôt pour les articles de Serge Halimi et ceux 
d'autrefois de Claude Julien?
>
>Un truc qui pourrait être intéressant (enfin une flame war marrante
>sur Typo !) : quels sont les caractères _contemporains_ que vous
>haïssez ou adorez ?

J'en ai déjà cité deux j'adore le a bdc italique d'Angie Sans et je 
déteste le g bdc ital de Goudy.

PS qui n'a rien à voir : je ne peux pas m'empêcher de vous dire le 
plaisir que je prends à lire en ce moment « Une histoire de la lecture » 
d'Alberto Manguel, chez Actes Sud. Et puis je me suis régalé avec un 
polar intitulé « Éloge de la pièce manquante » d'Antoine Bello, chez 
Gallimard Noire.


Patrick Cazaux
Cadratin
pcazaux AT imaginet.fr