Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie
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- From: "Jef Tombeur" <jtombeur AT cybercable.fr>
- To: <typographie AT irisa.fr>
- Subject: Re: Rien à voir (était Abréviations courantes)
- Date: Mon, 15 Mar 1999 08:07:37 +0100
| Question à mille francs (c'est le cas de le dire, ça coûte mille francs
|le flacon de 56 dragées) : il y a quelques temps, je prenais du Losec®,
|maintenant du Losec® MUPS® ; de quoi souffré-je, docteur ?
|
| J. M.
D'un truc vernaculaire. :-)
Mine de rien, c'est un clin d'oil. Il fut question, sur une autre liste,
rassemblant des traducteurs, de botanique. Et une réponse est arrivée sur
celle-ci.
Je ne pense pas que MUPS soit un "nom vernaculaire", mais je n'en perds pas
moins mon latin.
Il est sûr que dans les ours, les petites mentions (généralement en "petit"),
etc., on trouve de tout.
Ainsi, sous le sommaire de La Lettre de France Télécom (qui, au passage, avait
tenté un moment de bannir ses "é" accentués pour faire plus... plus), on
trouve un peu de tout par rapport à divers précédents messages.
Directeur de la publication et Directeur Délégué sont dans un corps inférieur
à :
Rédacteur en Chef et Rédacteurs ;
Téléphone et Télécopie sont composés au long.
On a Commission paritaire mais ISSN,
et enfin,
Imprimé par MJ2 - 00 00 00 00
Donc, l'imprimeur n'a pas besoin qu'on lui mette Téléphone puisqu'il n'a pas
de Télécopie mentionnée.
En fait, le Directeur de la publication : Marie-Claude P. , est une directrice
dont le prénom est composé. C'est donc un titre assez long et un nom assez
long. Et impossible d'abréger en Dir. de la pub. qui fait "Dirpub" (de la
publicité). D'où le corps du délit (baisser le corps du Dir. Délégué aussi).
Maintenant, au-dessous de S.A. au capital de 25 000 000 000 F., on se sent
tous peu de chose. Car ça commence par un rappel du titre, puis cette mention
de capital (et on doit deviner que ce n'est pas la publication qui est dotée
d'un tel capital : même en anciens francs, on s'en serait douté).
En fait, on a bien l'impression que celui qui a fait ça a réparti ses "masses"
(cinq rédacteurs ou rédactrices quand même) en fonction du logo (en pied), qui
colle à la justif. du sommaire ( 5,2 cm ou 9,6 cic).
On se donne des contraintes de maquette, puis, on n'arrive plus à faire entrer
les trucs dans le carcan.
C'est le grand dilemme : la maquette au service de la typo (et du contenu), ou
le contraire.
- Re: Rien à voir (était Abréviations courantes), Jef Tombeur, 15/03/1999
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