Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie
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- From: "Jef Tombeur" <jtombeur AT cybercable.fr>
- To: <typographie AT irisa.fr>
- Subject: Ab. maçonnique & flagrant délire.
- Date: Thu, 18 Mar 1999 12:49:20 +0100
----- Message d'origine -----
De : Professor Trevor Peach
<peach AT lamp.ac.uk>
À :
<typographie AT irisa.fr>
|Notons qu'en début de lettre officielle on met « Dear Sir », « Dear Madam ».
|
Et non point D. S., évidemment. Ce qui prêterait à confusion avec une voiture
qu'on a peu l'habitude de voir de couleur citron, et qui fut longtemps très
officielle (DS Citroën) au sud des Cornouailles. Mais c'est l'exception de
l'exception, car d'habitude, on l'appelle par son petit nom et c'est peu
fréquent d'envoyer du courrier à une voiture. Quant à D. M., on dit plutôt
"Chers fils" (DM, dérivé d'une Sté indus., c'est notamment du fil à coudre).
Au point où on en est, il va bien s'en trouver un(e) pour nous faire une liste
QFP (FAQ) sur l'abréviation et la ponctuation.
Et de deviser sur la logique, l'usage, etc.
Il me semble me souvenir que les règles d'abréviation maçonnique sont assez
logiques. J'imagine qu'elles s'appliquent universellement. Hormis le
remplacement du point par trois points en triangle, et le doublement de
l'initiale pour le pluriel "simple" (genre B CC FF & SS, ou quelque chose du
genre pour Bien Chers...), je ne m'en souviens guère. Il y a un principe de
division pour abréger à deux ou trois lettres en sus de l'initiale qui m'avait
semblé étonnant.
Evidemment, il n'y a pas de sténo particulière du discours maçonnique, les
abréviations s'utilisent surtout pour quelques courriers officiels, et par
conséquent, il n'y a pas trop à se creuser la tête pour une foultitude de cas
qui pourraient être très particuliers. D'ailleurs, aucune de mes voitures
(ils/elles, car j'avais des tacots et des tires) n'a reçu la moindre lettre
d'une loge ou d'une autre, même par erreur (destiné à une autre voiture, par
exemple). Quand on a jamais à rédiger de tels courriers, c'est facile de
légiférer. Et il va de soi que le cas d'une voiture aveugle, d'une lettre en
braille... leur indiffère (même les loges mixtes, c'est tout dire).
Je n'ai pas encore pris le temps d'aller consulter "le" Drillon (à l'étal
d'une librairie). Va-t-il (l'auteur) me répondre que, justement, il
n'"yavaika" le consulter pour tout savoir des règles de l'abréviation
maçonnique ?
Si ce n'est lui pour nous les remémorer, sera-ce donc son frère/soeur/ange ?
- Ab. maçonnique & flagrant délire., Jef Tombeur, 18/03/1999
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