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typographie - Corps 12 (suite)

Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie

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Corps 12 (suite)


Chronologique Discussions 
  • From: Jean-Denis Rondinet <rondinet AT club-internet.fr>
  • To: typographie AT irisa.fr
  • Subject: Corps 12 (suite)
  • Date: Fri, 5 Nov 1999 15:42:20 +0100


>>>   On approfondira après le Banquet typo, lors duquel on aura bien regardé
>>> ces blocs de plomb.

>Où en êtes vous après la digestion ?

   Eh bien, pour ce qui concerne la Linotype « sans talus », ça n´en était
pas : la ligne-bloc sortait d´une Ludlow, machine à titraille qui a comme
caractéristique de toujours fondre une ligne-bloc de 12 points d´épaisseur
(et de 21 douzes de large), quel que soit le corps, avec pour les corps de
plus de 12 points un débord en tête et en pied :

   +++++++++++++++
   +++++++++++++++
         +++         Fig. 1. -- Une ligne
         +++         de Ludlow, gros corps,
         +++         vue de côté ; le débord
         +++         (le crénage) reposera
         +++         sur des interlignes
         +++         ad hoc pour résister
         +++         à la pression.

   Mais notre sagacité a été prise au dépourvu devant trois des casses
typo.
   L´une contenait une police dont les cap étaient fondues sur une
épaisseur moindre que leur corps (comme une police de titraille : pas de
talus de pied ; permet un sous-interlignage pour des lignes de titres tout
cap), mais comprenant des bdc fondues sur des épaisseurs différentes. On
suppose donc qu´on parangonnait chaque mot en cas de mélange bdc-cap !
J´imagine qu´il fallait menacer sérieusement le typo pour le forcer à
bosser avec ça !
   L´autre était une scripte dont les « p » et les « q » montraient des
dessins totalement différents. Le Typothon était fort partagé : n´y
avait-il pas eu erreur de distribution, avec par-là même des lettres « pas
de la paroisse » ? En fait, nous avons vu un spécimen de cette police
(Mistral, je crois ?) dans le Méron et dans le Muriel Paris : cette
disparité radicale entre les deux lettres soeurs était volontaire.
   La troisième, un petit corps ital dont les lettres étaient fondues sur
un socle en forme de « Z », contenait des espaces de forme très complexe
(en « Z » aussi) et usinées... en bois !

      Amicalement__
      ___Jean-Denis





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