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typographie - Re: Baskerville

Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie

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Re: Baskerville


Chronologique Discussions 
  • From: Alain Hurtig <alain AT hurtig-toda.nom.fr>
  • To: typographie AT irisa.fr
  • Subject: Re: Baskerville
  • Date: Mon, 16 Apr 2001 17:23:55 +0200

At 16:22 +0200 16/04/01, Thierry Bouche wrote:
Tu veux dire : comme archétype de la réale ?

Bringhurst, « neoclassical » : un baskerville

Etc. Citation de révérences... Sauf en Grande-Bretagne, comme signalé par Bernard Dechanez, il semble bien qu'on l'ait oublié et qu'on ne s'y réfère plus qu'à titre historique. Regarde donc le nombre imposant de néo-garaldes, et la quasi-absence de néo-réales (Times mis à part, mais ce n'est pas un titre de gloire).

_Histoire métallique du Roi_ (?!)

Sic. :-)))))))))))))))))

Ah ! en fait, tu voulais comparer Baskerville à Baskerville ?

Non, j'espérais comparer le baskerville à une réale-réale, pour montrer en quoi Baskerville, mine de rien, permet la rupture qui ouvre le chemin à Dodot et Bodoni. Mais Caslon fera l'affaire, je ne vais pas non plus en écrire des tartines.

Je crois que Baskerville _introduit_ son axe vertical
bien marqué, tout en lui donnant une respiration, un rythme original et
unique, ça n'est pas une garalde du tout, la logique, le dessin sont
vraiment différents.

On ne saurait mieux dire. Mais tu m'embêtes, parce que je vais devoir réécrire mon brouillon (ou bien te pomper intégralement, si tu me le permets).

Une fois Baskerville publié, il ne reste plus qu'aux
Didot, Walbaum et autres Bodoni à radicaliser la nouvelle architecture
de la lettre introduite par Baskerville, et à modifier les empattements.

Là, pas d'accord : Baskerville reste dans la réale, et c'est Didot et Bodoni qui font la rupture absolue, le détachement définitif de la lettre et de la main qui la trace.

Il y
aurait donc une histoire débutée à Venise dans les années 1600, et qui
se poursuit toujours, et une autre qui débute en 1754 à Birmingham...

Sans doute.

Merci pour la note sur Blanchard. Je n'y avais même pas pensé (pauvre vieux...) mais je vais y voir incessamment sous peu, dès que mon Blanchard aura réapparu du sein des piles de livres où il gît ;-).
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Dans le petit nombre des choses qui m'ont plu, et que j'ai su bien
faire, ce qu'assurément j'ai su faire le mieux, c'est boire. Quoique
ayant beaucoup lu, j'ai bu davantage.
     Guy Debord, _Panégyrique_.




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