Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie
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- From: "Oudin-Shannon" <liberman AT cybercable.fr>
- To: typographie AT irisa.fr
- Subject: Re : Classifications
- Date: Tue, 17 Apr 2001 17:34:56 +0200
Les classifications se basent sur la description du romain, l'italique ayant
un sous statut, comme les femmes dans une société patriarcale. Ainsi dans la
famille des Didots on aura comme caractéristique du Didot italique d'avoir
un axe vertical...
C'est comme si l'on disait que madame Dupont est à classer dans les « petits
brun barbus » puisque son maris l'est.
Au départ l'italique n'était pas une simple déclinaison du romain mais une
lettre à part entière avec l'aquelle on pouvait composer l'ensemble d'un
ouvrage.
Dans le futur on peut très bien imaginer que l'italique quitte son sous
statut de lettre d'accompagnement.
Vu sous cet angle les « packs de la totale typo-graphie » ne sont pas par
nature nouveaux.
Depuis longtemps on trouve au minimum un romain et un italique sous la même
appelation, mais l'essentiel de l'attention se porte sur le romain,
l'italique lui étant subordonné.
Pourtant si le « pack » est réduit au départ à 2 typographie (le romain et
l'italique) elles n'en ont pas moins des caractéristiques bien spécifique.
Il suffit par exemple de voir la différence de chasse entre le Garamond
romain et le Garamond italique qui saute aux yeux dans les introductions de
La Pléiade composées en italique.
Je suis d'accord avec Lacroux sur la classification Thibaudeau. Il faut lire
Thibaudeau pour comprendre que sa classification ne prétend pas être
l'instrument unique d'analyse et de compréhension des typographies.
Jérôme Oudin
- Re : Classifications, Oudin-Shannon, 17/04/2001
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