Re: ligature www

[Alain Hurtig <alain AT hurtig-toda.nom.fr>]

At 13:39 + 0200 24/04/01, Jacques Andre wrote :
>En bonne vieille typo, comment feriez-vous point de vue crénage, pour
>ces 3 w  (2 suffisent) ?
>
Pourquoi deux ?

Enfin, je viens d'essayer, et avec trois, c'est assez monstrueux : on
dirait une guirlande !

Cela dit, même avec deux, ça pose un tas de problèmes, sauf si on redessine
complètement la lettre et qu'on en fait quelque chose de tout à fait
nouveau (de même que le & est quand même très éloigné de « et », au point
que quand on voit un & qui ressemble à un « e » rapproché et en quelque
sorte accroché au « t », ça gêne...)

1. L'angle du second V est souvent plus fermé que celui du premier (pour
des raisons optiques). Qu'en faire ? [1]

2. La barre qui ouvre le W est généralement plus épaisse que les qautre
autres. Doit-on répéter ça pour le second, puis le troisième W ?

3. Le sommet de recontre des deux V est souvent plus bas que les sommets
qui ouvrent et ferment la lettre (sans doute pour des raisons optiques).
Doit-on répéter le phénomène tout au long de la ligature (auquel cas, ça
risque de se voir...)

4. Pour les polices à empattement, il y a souvent un empattement au milieu,
mais pas toujours. Encore un problème pour la répétition... Et
l'empattement d'ouverture est plus petit que celui de fermeture.

Bref, si j'avais à faire ça, ce serait pour un logo mais pas pour du texte,
et je crois que, partant d'une forme donnée, je tripoterais le plus
possible la forme pour en faire quelque chose de reconnaissable, mais
d'original.

>- enfin, ce qui m'a le plus intrigué, c'est l'emploi du mot « ligature » pour
>désigner qq chose qu'on utilise « en bloc » (c'est-à -dire qq chose qu'on
>aurait
>fondu autrefois comme un seul caractère).
>
Ce n'est pas ça, une ligature ? C'est « fondu » sur un seul bloc, en dur
dans la police, qu'elle soit en plomb ou numérique.
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Dans le petit nombre des choses qui m'ont plu, et que j'ai su bien
faire, ce qu'assurément j'ai su faire le mieux, c'est boire. Quoique
ayant beaucoup lu, j'ai bu davantage.
     Guy Debord, _Panégyrique_.