Re: Re: Re: Re: Question de petites capitales

[fidelite AT fundp.ac.be]

>Reprenons l'exemple que j'ai déjà indiqué : "L'OTAN, c'est-à-dire
>l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord" ("L" cap. : majuscule
>initiale de la phrase ; "OTAN" petites cap. ; "O", "A" et "N" cap. :
>majuscules) - où allez-vous placer vos apostrophes en hauteur ?

>On me répond : exemple farfelu - parce que le problème serait l'apostrophe
>encadrée de petites cap.

Pardon, c'est moi qui trouvais l'exemple farfelu parce que je n'avais pas 
compris -- j'ai lu trop vite, pardon -- que c'était une phrase entière. Mon 
œil avait ajouté des guillemets (fermants après OTAN et ouvrants avant 
l'Organisation). Je me demandais forcément pourquoi mettre des caps aux 
lettres O, A et N, et pas au T… D'où ma conclusion d'exemple farfelu. Cela 
dit, je ne comprends pas pourquoi ne pas mettre de majuscule à traité dans ce 
cas-ci. Mais je crains qu'il y ait différentes écoles encore une fois.

Pour en revenir à l'apostrophe gênante dans les petites caps, j'ai déjà eu le 
cas de conscience (bon, c'est un peu fort, là) et c'est tout simplement dû au 
fait que les petites caps sont toujours à la hauteur des bdc (voire 
légèrement plus haut) et qu'il n'y a donc aucune partie de lettre ascendante. 
Les T, L, D, etc. en petites caps restent alignées en hauteur et cette 
hauteur est effectivement inférieure à celle de l'apostrophe. C'est 
déroutant, mais c'est ainsi. C'est pourquoi, pour une question d'élégance on 
peut baisser quelque peu l'apostrophe. Avec toutefois la réserve de voir le 
contexte (titraille, morceau de texte mis en évidence dans du bdc, etc.).
Le coup de diminuer le corps en prenant du toutes caps est bien vu et sans 
doute plus efficace, pour autant qu'on n'ait aucune majuscule (grande cap).
Si on est dans un contexte de bdc, on aura (dans le cas où l'on baisserait 
l'apostrophe donc) deux hauteurs d'apostrophe, ce qui me paraît foireux.

Jean-Marie Schwartz