Re: Lettrine et polices

[fidelite AT fundp.ac.be]

>J'ai un problème avec des lettrines en début de chapitres dans un 
>roman, hauteur 2 lignes de texte, elles semblent trop « noires », 
>agressives, puis-je demander qu'on les éclaircisse à tel pourcentage 
>ou est-ce une aberration ?

Pour moi, ce n'est pas une aberration. Comme toujours, il faut voir le type 
d'ouvrage (même en roman, il y a de tout), la maquette générale, etc. 90% me 
paraît tout à fait raisonnable. C'est un bon compromis.
Le top, c'est le premier mot en petites caps, la deuxième ligne renfoncée 
d'un cadratin. (Vu le specimen décrit plus bas, n'insistez pas.)

>(Je rappelle que je n'ai strictement aucune compétence en typo mais 
>hélas le maquettiste non plus, je lui fais ingurgiter un chapitre de 
>Perrousseaux par jour à prendre avec un verre d'eau en début de repas 
>et autres instructives lectures, mais il faut savoir que c'est un 
>spécimen qui resserre un texte à moins onze. Farpaitement.)

Bon, vous pouvez passer à deux chapitres avant chaque repas…

>Autre question : je modifie la charte typo d'un magazine, est-il 
>heureux d'utiliser une police à empattements pour les titres des 
>articles et une sans empattements pour les chapos et papiers ?

Pourquoi pas ? N'hésitez pas à faire des pages de test, c'est très éclairant.
Les polices à empattements sont réputées être plus lisibles, du fait même des 
empattements, mais en justif courte, les linéales sont très lisibles.

>Avant pour ces derniers j'usais du Gill sans, mais son point 
>d'interrogation ombiliqué et son À accentué en début de phrase qu'on 
>dirait avoir omis l'espace après le point qui précède, cela était 
>bien agaçant.
>Désolée de vous ennuyer avec mes ignorances,

Aujourd'hui, c'est vous, demain ce sera moi…

Jean-Marie Schwartz

>j'ose espérer des 
>réponsesS<caron> Laurence M