Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie
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- From: fidelite AT fundp.ac.be
- To: typographie AT irisa.fr
- Subject: Re: Re: Re: Re: typo-cocktails
- Date: Wed, 19 Nov 2003 14:30:26 +0100 (MET)
> [ ]
>Ce qui n'empêche que le précepte de n'utiliser que deux à trois polices au
>plus pour un texte ou une publication relève de l'approximation pédagogique
>(qui énonce l'approximatif en tant que vérité simplificatrice, laquelle sera
>affinée ultérieurement, et c'est ainsi qu'une terre ronde pour les petites
>classes s'ovalise dès l'ère du secondaire).
Nous sommes bien d'accord là-dessus !
>Ce sain principe n'est pas un principe saint.
>Faire cohabiter du Times, de l'Helv., et une Comics avec des Zaftfino sur une
>page de bulletin paroissial mérite une dominicaine inquisition et la
>castigation du diacre responsable de la publication.
?
>Mais en fonction de la nature du texte et de son organisation, et du fait que
>le choix des polices s'est considérablement élargi depuis le temps de la
>photocompo, il y a peut-être moyen d'avoir recours à des légères pas trop
>étiques, des demi-grasses peu rondouillardes, des semi-empattées
>vélocipédiques (_pédalpoucheuses_ à liséré sans froufrou) et des hémi pas
>trop
>pat'd'éléf.
Intoxicated Man ? (« Je vois des éléphants roses »)
>'Videmment avec un goût papillonesque (de la Ferté, pas la madame) et sans
>dispendieuse para-saintsimonienne (le duc, pas le comte) esbroufe.
>Encore que. Filochard, Ribouldingue et Croquignol étaient bien assortis
>tandis
>que leurs dames, Manounou, la Castelentoc et la clinquante rastaquouère (que
>le _Bébert_ me pardonne d'en faire une transexuelle) de Croquignol
>s'évitaient
>soigneusement.
Là, c'est pas du belge (que vous fumez)
>J'avais imaginé des choses amusantes, comme, pour une longue citation de
>Billingsley, utiliser une calligraphique.
Dans l'imaginaire, on fait c'qu'on veut De plus, tout dépend en effet de la
nature du texte comme vous dîtes si bien supra.
>Mais de longues citations gagnent
>souvent à être reportées en annexes (et là, on peut, car la cohabitation des
>annexes, surtout séparées par une page blanche, n'entraîne pas de querelles
>de
>voisinage).
Certes.
>Bref, ce qui serait envisageable pour traiter des emprunts et calques
>homonymes en diverses langues n'est pas transposable pour disserter de
>diplomatie et sur les conflits entre Ottomans, Barbaresques et corsaires
>malouins au large des Canaries.
>Ce qui fait mentir ou confirme l'adage : à Malouin, hémi-malouinne, à catin,
>semi-mondaine, selon qu'on soit à babord ou en tripot, dans la cambuse ou au
>poulailler.
Bon ! c'est pas du belge ! C'est quoi ? De l'afghan ?
>Ce qui fera l'objet de mon futur modeste traité de typographie
Chez Talus d'approche, donc ? Tenez-nous au courant
>interlope
>noctambule dont le gris devra tout à l'obscure clarté des néons reflétée dans
>les flaques souillées d'échappements de semi-remorques.
>Même Angélini et le Lapin de Mars trouveront ceci d'un goût exquis :
>j'escompte tirer le meilleur parti, pour la version en ligne, des ombres
>portées du scintillant clignotement des Comics sur des pochoirs
>extra-pochtronnes auxquelles s'appliquera un léger effet de transparence
>paléo-blanchardienne.
>J'espère bien avoir là fourni de quoi me chiffonner de nouveau avec Thierry
>Bouche et que le cas fasse virer, comme il se doit, le prochain Typothon au
>pugilat.
>En cette attente. mes révérences largement dispensées.
- Re: Re: Re: Re: typo-cocktails, fidelite, 19/11/2003
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