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typographie - Re: [typo] Message ouvert à J.-F. Roberts

Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie

Archives de la liste

Re: [typo] Message ouvert à J.-F. Roberts


Chronologique Discussions 
  • From: Jean-François Roberts <jean-francois.roberts AT wanadoo.fr>
  • To: <typographie AT irisa.fr>
  • Subject: Re: [typo] Message ouvert à J.-F. Roberts
  • Date: Tue, 13 Jan 2004 15:34:53 +0100

"Factotum" : personne qui s'occupe un peu de tout, notamment des travaux
mineurs (_Petit Larousse_).

Décrit bien la position d'un secrétaire de rédaction ou d'édition (sauf Ã 
enfler démesurément son importance). Que la langue populaire y voie une
imputation injurieuse Ã©tait en l'occurrence Ã©tranger Ã  ma pensée. Mais
qu'importe. Si offense il y a eu (par méprise), je la regrette. Mais cela
revient Ã  s'offusquer du rappel de la condition salariée...

Je suis "courtois" avec les correspondants qui le sont. Ceci me paraît
normal. Les réponses incourtoises de ma part ne sont donc que... des
réponses Ã  des attaques elles-mêmes incourtoises. Libre Ã  vous de réprouver
l'effet plus que la cause.

Qu'il m'arrive de m'emporter contre certains préjugés réitérés hors de
propos est certes une faute que je reconnais. Je pense en particulier aux
stéréotypes nationaux. Je crois que ni le racisme ni la xénophobie
(fussent-ils inconscients : là n'est pas la question, justement) n'ont de
place sur une telle liste, en effet. Si mes réactions semblent démesurées en
ce cas, c'est qu'elles correspondent Ã  l'ampleur du problème.

Je vous remercie en tout cas du ton mesuré de votre réponse, et j'apprécie
que votre rôle n'est pas facile. Mais je m'étonne du format "message ouvert"
- qui pose un dilemme inutile (laisser passer vos imputations ? ou tenter
d'y répondre ?). Et je me permets de ne pas vous suivre sur votre
appréciation de mes propos : je ne prétends nullement détenir "La Vérité" -
ni même "ma vérité". J'ai simplement une réelle expérience dans l'industrie
du livre, où les problèmes se règlent de façon parfaitement transparente, en
fonctions d'impératifs et de contraintes que certains colistiers ont
apparemment la bonne fortune d'ignorer.

Je pense en tout cas qu'il n'est pas inutile de préciser certaines choses,
avec les ressources de la langue française. Si cela apparaît "suffisant", je
suis le premier Ã  le regretter. D'autant que je m'efforce de toujours
inclure une information "positive" (et vérifiable) Ã  l'appui de mes propos.
Ce qui est loin d'être le cas de nombre de messages sur la liste. Que les
notes de lecture ne fasse pas partie de mes apports est sans doute
regrettable ; mais je suis en ample compagnie Ã  cet Ã©gard.

Enfin : pourquoi ne pas poser de questions ? Parce que n'étant pas typo
moi-même, j'ai peu de besoins immédiats de renseignements typo. Quant Ã  ceux
qui concernent mon métier de correcteur, je sais d'expérience que c'est
auprès de mes collègues et camarades correcteurs que je trouverai des
réponses fiables (selon les critères de la corporation) plus qu'ici (ceci
soit dit sans faire injure aux trésors de réel savoir et d'expertise qui se
déversent sur la liste, et que j'apprécie pleinement). Mais... il faut Ãªtre
correcteur pour s'en rendre compte.

Ce qui clôt ma réaction sur tout ceci. Et je vous prie de croire Ã  ma réelle
considération - ainsi qu'à mon intérêt non moins réel pour la liste que vous
gérez.


> De : Jacques André 
> <jacques.andre AT irisa.fr>
> Répondre Ã Â : 
> typographie AT irisa.fr
> Date : Tue, 13 Jan 2004 14:47:28 +0100
> Ã€Â : 
> typographie AT irisa.fr
> Objet : [typo] Message ouvert Ã  J.-F. Roberts
> 
> En tant que gestionnaire de la liste typographie (et sans doute en
> raison de la non disponibilité de l'animateur de la dite liste, Olivier
> Randier) j'ai reçu divers messages de personnes se plaignant de votre
> ton sur cette liste.
> 
> J'ai jusqu'à présent répondu que bon, que certes vous vous laissez
> emporter par votre plume, que certes vous savez beaucoup de choses, que
> certes vous n'aimez pas les on-dit, les légendes et autres rumeurs sans
> fondement. Mais j'ai aussi répondu qu'effectivement  votre ton est
> souvent suffisant, que vous n'acceptiez jamais la moindre critique comme
> si c'était une critique Ã  La Vérité, que vous n'écriviez jamais
> positivement  pour signaler quelque chose que vous auriez lu, vu, aimé
> ni surtout pas pour poser une question mais uniquement comme pour
> montrer que vous vous savez.
> 
> Rien de tout Ã§a n'aurait valu mon message. Après tout, vous n'êtes pas
> le seul de cette liste qui aura eu cette attitude lassante. Tandis qu'on
> y a vu des Ã©changes cinglants entre co-listiers, mais positifs.
> 
> Le problème est que depuis quelques temps, vos propos dépassent la
> limite de la politesse, de la courtoisie et va bien au delà de l'humour
> noir, cinglant ou caché. Et que votre façon de répondre engendre Ã  son
> tour des propos démesurés, spirale vers l'agressivité incontrôlée.
> 
> Je ne pense pas que vous ayez le droit de demander Ã  qqun s'il est
> dyslexique, analphabète ou atteint de confusion mentale, même avec un
> Â«Z'êtes Â» devant. Je ne pense pas que vous ayez le droit de traiter
> quelquun de Â« factotum pour une revue "de l'ENS" Â». Navré, j'ai le tort
> de prendre des exemples isolés de leur contexte. Mais vous voyez très
> bien ce que je veux dire.
> 
> Je vous demande donc instamment de donner Ã  vos réponse un ton restant
> dans la limite du correct et d'apprendre Ã  ne pas répondre s'il le faut.
> 
> ET je demande aussi aux colistiers d'arrêter dès Ã  présent les Ã©changes
> en cours relevant de l'objet de ce message.
> 
> -- 
> Jacques André
> Irisa/Inria - campus de Beaulieu
> F-35042 Rennes cedex, France
> tél. +33 2 99 84 73 50
> fax: +33 2 99 84 71 71
> Jacques.Andre AT irisa.fr
> 
> 
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