RE: [typo] Pour ceux qui s'y connaissent en musique

[DELAMARCHE Claire <claire.delamarche AT mairie-lyon.fr>]

un bâton de quatre pauses, bien sûr... fâcheux lapsus calami (qui prouve
que, ces bestioles, nous avons plus l'habitude de les lire que de les
nommer...)

Je suis au bureau et n'ai plus votre document sous les yeux, mais une chose
est certaine : une mesure ne pouvant pas être à la fois mesurée et non
mesurée, l'éventuelle identité des glyphes ne poserait aucun problème de
compréhension. La preuve, c'est que depuis le temps que je lis des
partitions à longueur de journée, je n'avais jamais remarqué de différence
et que ça me convenait très bien.
De la même manière, le fait que le signe de pause corresponde selon le cas à
un silence équivalent à la ronde ou à une mesure vide (qu'elle soit de 1, 2,
3 ou 25 temps) ne porte absolument pas à confusion, ces deux usages étant
exclusifs l'un de l'autre.

Je n'ai pas le temps pour l'instant, mais cet après-midi je vais explorer
des matériels de musique contemporaine pour répondre plus précisément à
votre interrogation.

CD
_____________________________

Claire Delamarche
Musicologue, chargée des publications
Auditorium-orchestre national de Lyon
84, rue de Bonnel
F-69431 Lyon cedex 03
Tél. : +33 (0)4 78 95 95 31
Fax : +33 (0)4 78 60 13 08


> -----Message d'origine-----
> De:   Jean Fontaine 
> [SMTP:jfontain AT globetrotter.net]
> Date: mardi 6 septembre 2005 01:14
> À:    
> typographie AT listes.irisa.fr
> Objet:        Re: [typo] Pour ceux qui s'y connaissent en musique
> 
> Delamarche Claire a écrit :
> 
> > Je dois avouer que je n'avais jamais noté de différence entre le « bâton
> 
> > de deux pauses »
> 
> Je suppose que vous voulez ici dire le « bâton de quatre pauses » (qui 
> occupe deux interlignes)..
> 
> > et la « pause de mesure non mesurée » ; je me demande  
> > s'il ne s'agit pas juste d'une simple différence de police entre vos
> deux  
> > ouvrages.
> 
> Comparez les deux images provenant du même ouvrage, le Danhauser 1996 : 
> la police est identique et la différence d'épaisseur entre ces deux 
> bâtons est réelle, probablement délibérée. Je conviens qu'elle ne crève 
> pas les yeux. En pratique, les contextes d'emploi de ces deux signes 
> sont-ils mutuellement exclusifs ? Si c'est le cas, la confusion entre 
> les les deux glyphes ne porterait pas à conséquence.
> 
> Et merci pour les autres informations.
> 
> JF