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typographie - RE: [typo] typo prix Goncourt

Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie

Archives de la liste

RE: [typo] typo prix Goncourt


Chronologique Discussions 
  • From: Jef Tombeur <jtombeur AT cegetel.net>
  • To: typographie AT listes.irisa.fr
  • Subject: RE: [typo] typo prix Goncourt
  • Date: Wed, 15 Nov 2006 11:10:33 +0100

Au fait, les anglicismes sont-ils aussi nombreux qu'en a fait état _Le
Canard enchaîné_ ? 

> -----Message d'origine-----
> De : Bernard D é chanez 
> [mailto:b.dechanez AT bluewin.ch]
>  
> Envoyé : mercredi 15 novembre 2006 10:46
> À : 
> typographie AT listes.irisa.fr
> Objet : Re: [typo] typo prix Goncourt
> 
> Le 14.11.2006 16:02, « Denis Vergès » 
> <Denis.Verges AT wanadoo.fr>
>  a écrit :
> 
> > Bonjour,
> > Que pensez-vous de la typographie des 902 pages du dernier 
> Goncourt ?
> > Merci d'avance.
> > Denis Vergès
> 
> La qualité du roman m'a fait oublier la surprenante 
> typographie adoptée par l'éditeur. Un maximum de texte dans 
> un minimum de pages en supprimant la quasi-totalité des 
> paragraphes, y compris pour les dialogues. On peut dans ces 
> conditions rêver à un gris typographique parfait. Les 
> paragraphes sont si peu nombreux que le miroir de la page 
> apparaît compact, sans la moindre aspérité, sans lignes 
> creuses. Aucun risque dans ces conditions de rencontrer des 
> veuves et des orphelines. Une mise en pages virtuellement 
> automatique. Il fallait y penser, mais la lecture est tout de 
> même éreintante à la longue ! Une moyenne de 70 caractères à 
> la ligne multipliée par 40 lignes à la page, cela fait 2800 
> signes par page. C'est beaucoup pour un roman. La prise en 
> main (1 kg 100) avec une couverture souple n'est pas, par la 
> force des choses, décontractée. Je n'ai pas encore trouvé ma 
> position idéale de lecture. Mais, je le répète, le roman est 
> si captivant qu'on peut aisément le supporter. Aujourd'hui, 
> j'en suis au tiers de l'ouvrage et rien ne me fera abandonner 
> sa lecture jusqu'à son terme. J'imagine que ce roman fera 
> aussi l'objet d'une édition en livre de poche. Que feront les 
> éditeurs ? Deux tomes ? Un très gros pavé ? Une typographie 
> plus petite encore ?
> 
> Rien de très novateur dans le choix du Times. J'ai le 
> sentiment que l'éditeur a requis du maquettiste de ne pas 
> franchir les 1000 pages.
> J'imagine aussi qu'en adoptant une composition plus aérée, 
> surtout pour les dialogues, le texte aurait sans doute 
> dépassé les 1200 pages. Le choix d'éviter de composer en 
> italique les nombreuses expressions en allemand est pertinent 
> (les grades militaires), réservant parcimonieusement son 
> usage lorsque cela s'avère essentiel à la compréhension. Il 
> n'est pas inutile de se reporter le plus souvent possible au 
> glossaire et à la table des équivalences des grades 
> militaires figurant à la fin de livre. Les dialogues sont 
> guillemetés et précédés d'un tiret long. La compréhensibilité 
> est plus aisée. Ce choix est respectable. Les sigles et les 
> acronymes apparaissent inutilement interlettrés, mais dans le 
> glossaire les mêmes sont épargnés de cet interlettrage.
> 
> Voilà voilà, j'y retourne !
> 
> Bernard Déchanez
> 
> 
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> 




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