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typographie - Re: [typo]l' a priori de JPL

Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie

Archives de la liste

Re: [typo]l' a priori de JPL


Chronologique Discussions 
  • From: "Luc Bentz (listes)" <lucbentz.listes AT gmail.com>
  • To: typographie AT listes.irisa.fr
  • Subject: Re: [typo]l' a priori de JPL
  • Date: Mon, 22 Dec 2008 21:21:52 +0100
  • Domainkey-signature: a=rsa-sha1; c=nofws; d=gmail.com; s=gamma; h=message-id:date:from:user-agent:mime-version:to:subject:references :in-reply-to:content-type:content-transfer-encoding; b=O6MD1l4vOkl7JZNyE2+7WmfLBzTH13z5/kSTpZkJTMLAA36pkQyeiAicccqOyZAXpv a5ZYDrD6rV/y+0V5R13esMbjsNX7rysi3Wl/M201RDlOjLFZ00Ov7lLA1wEnfMCTAErG lHnmibDC+wDUynwESK/xFL7UfIM5Q/wID9pv4=

Jacques André a écrit :

Le 22 déc. 2008 à 10:25, Armelle Domenach a écrit :



J.A.> C'est aussi, à priori et même à fortiori après vérif,  l'avis de JP
Lacroux.

M.G.> Cela dit, dans son ouvrage Orthotypographie, la locution est écrite
partout sans accent et pas en ital.

---
[A]Le « a » n'est pas accentué dans son manuscrit. Cf.
http://listetypo.free.fr/JPL/Orthotypo-Lacroux.pdf
ArD.


Pan sur mon bec... J'avais lu trop vite et attribué à JPL des propos de Luc Bentz.
Dans l'Ortho du maître, c'est à l'article « Latin ».

Mea culpa, avec ou sans ital, mais sans accent.




--
Jacques ANDRÉ




Je cite J.-P. L. (la référence de la page du site langue-fr.net a été donnée.) :

État des lieux... Sont indiscutablement corrects : a priori, un a priori (en 
ital OU en romain, les deux sont défendables...) Devrait être admis comme 
correct : à priori (en romain)*... Mais que devient le substantif ? À la 
rigueur (Cons. sup...), mais autant oublier : un apriori (en romain... mais 
que devient la locution ?) Dans le Banc d'essai nous avons droit à un 
aprioriet à à postériori... Il serait si simple de former un beau couple (en 
romain), à priori, un à-priori, sur le modèle de à propos, un à-propos ; à 
peu près, un à-peu-près, « à pic, un à-pic ». Hélas, le trait d'union n'est 
pas en odeur de sainteté chez les rectificateurs phobiques, dont l'une des 
manies me semble être la démotivation du lexique. On me dira... que 
deviendraient apriorisme et les très utiles (pour ceux qui renoncent aux 
beautés des locutions adjectives...) apriorique et aprioriste ? Facile : 
à-priorisme, etc. Facile, mais, à vue de nez, pas pour demain... [Cf. aussi 
la section sur les dériv
és d'à priori]

* Le 20 octobre il écrivait dans une réponse à Bernard Lombart qui évoquait 
ab absurdo : « Il serait encore plus facile de le faire tomber avec un 
raisonnement a contrario... car ici la pose subreptice d'un accent grave 
serait grotesque, contresensique, n'ayons pas peur des mots, crapuleuse... 
Mais faut-il le faire tomber ? A contrario est une locution dont l'emploi 
justifié — oublions ceux qui en font un synonyme chicos de au contraire... — 
est rare, spécialisé, quasi jargonnesque, et dont le caractère « latin » ou, 
au minimum, « non français pur sucre » est une évidence pour tous ceux (ou 
presque...) qui l'emploient, le lisent ou l'entendent.
« Ce n'est évidemment pas le cas de a priori », qui est une locution et un 
substantif très couramment employés en français. Pour la plupart des 
locuteurs d'aujourd'hui, a priori... c'est « du français » (ils ont raison), 
certainement pas « du latin » (ils se gourent, mais, franchement, quelle 
importance ?). Pour eux, le sens est évident, ici, a = à, comme dans à 
l'avance, et ça fonctionne très bien, en français... Dire qu'ils font un 
contresens n'aurait dès lors guère de sens. »





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