Re: [typo] Re: [HS] Anacoluthe et virgulage

[Gilles Barras <gyl.barras AT orange.fr>]

Également un petit souci de ponctuation (soyons ch*** jusqu'au bout...) :

Sans compter qu¹en Méditerranée la guerre [...]
ou :
Sans compter que, en Méditerranée, la guerre [...]

J'anticipe en persistant et signant.

Gilles B. 


Courriel de « GilouB4 » le 03/07/09 09:49 :

> Anacoluthe à verser au débat, tirée d'un travail en cours :
> 
> Sans compter qu¹en Méditerranée, la guerre entre les Angevins et les 
> Catalans
> est constante et les côtes provençalesŠ des nids de pirates!
> 
> Cordialement.
> Gilou
> Le 2 juil. 09 à 22:21, Marc Autret a écrit :
> 
>>> Donc, il faut comprendre ici « anacoluthe » dans son sens premier de
>>> « rupture dans la construction de la phrase », représentée par la double
>>> barre oblique, sans qu'il y ait rupture syntaxique ou lexicale. Un blanc. 
>>> Un
>>> soupir. D'accord...
>>>  
>> 
>> Un effet de surprise procède-t-il en soi d'une rupture de construction. Par
>> exemple, le coq-à-l'âne relève-t-il de l'anacoluthe? A mon avis, non. Et 
>> pour
>> dire plus, il me semble que les effets de rupture situés sur un plan
>> sémantique ou pragmatique tirent leur substance, leur jus, leur poésie, du
>> fait même qu'ils introduisent le singulier au sein d'une construction
>> régulière. Ainsi, je ne vois pas de rupture de construction dans "Il 
>> toussa,
>> grommela, murmura des mots indistinct, se rasséréna, regarda le plafond,
>> sourit et mourut." Je vois juste une chute sémantiquement surprenante dans
>> une syntaxe inattaquable. Et la première est d'autant plus surprenante que 
>> la
>> seconde est inattaquable. Un exemple de rupture de construction eût été: 
>> "Il
>> toussa, (...), regarda le plafond et passe-moi le sel." L'extension du
>> domaine de l'anacoluthe est sans doute un combat méritoire, mais prenons
>> garde à ce qu'elle ne phagocyte pas tout l'espace rhétorique.
>> 
>> @+
>> Marc
>> 
>>  
> 
>