[typo] Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re : taille d es inférieurs et sup érieurs

[André Bellaïche <abellaic AT math.jussieu.fr>]

A propos de la "nuance entre entre exposant et supérieure, indice et 
inférieure".

1. Dans la pratique de l'édition mathématique actuelle, dominée par TeX et 
LaTeX,

- les indices et les exposants des formules mathématiques sont à 70% de la 
taille normale des caractères
- les caractères supérieurs utilisés dans les abréviations comme dans Me 
(Maître), Mme, Mgr, 1er, 2e, etc. sont à 60%

soit respectivement 7 points et 6 points pour une composition en 10 points.

Je ne crois pas que le corps 6 pour les supérieurs des abréviations soit trop 
petit (en caractères d'affiches, pour écrire 5e, par exemple dans 5e 
arrondissement, on utilise un e trois ou quatre fois plus petit que le 5). 
Bien entendu, on utilise un vrai 7pt et un vrai 6pt qui ne sont pas des 
réductions homothétiques du 10pt. 

Il existe aussi des règles pour le placement vertical des exposants et 
indices...

Question. Est-ce que les polices OpenType tiennent compte de ces deux 
utilisations des caractères supérieurs et inférieurs ? Sont-elles "entre les 
deux" à 65 % ? 


2. Ce qui vaut pour les maths ne vaut peut-être pas du tout pour la chimie !

Voici pour se faire une idée des pratiques courantes en chimie des liens pour 
les Annales de chimie (revue française, mais en anglais, qui permet de 
télécharger des pdf d'articles anciens) et les Chemical Reviews.

http://www.sciencedirect.com/science/journal/01519107/27
http://pubs.acs.org/journal/chreay

Il me semble bien que dans les Chemical Reviews les indices dans H2O, CH3CN, 
etc. sont d'une taille égale à 2/3 = 67% environ de la police utilisée. 

Questions. Peut-on le vérifier ? Ces indices sont-ils composés avec les 
caractères spéciaux inférieurs d'une police OpenType ?

André Bellaïche

Le 18 oct. 2011 à 22:22, Thierry Bouche a écrit :

> 
> Le mardi 18 octobre 2011 à 18:58:36, Jean-Luc écrivit :
> 
> JLB> Le 18/10/2011 18:11, Jacques André a écrit :
>>> 
>>> Le 18 oct. 2011 à 17:46, Jean-Luc BLARY a écrit :
>>>>> 
>>>> Les exposants et indices sont définis en Unicode,
>>> Ça, c'est un peu un abus de langage...
>>> Je n'y vois par exemple aucun « w supérieur ».
> JLB> J'aimerais voir un exemple (hors mathématiques, cas à part) justifiant
> JLB> l'usage d'un « w supérieur ». :-))
> 
> JLB> Cela dit, toujours hors mathématiques (et « civilités »), rares sont 
> les
> JLB> besoins en exposants et indices hors chiffres. ;-)
> 
> c'est toute la nuance entre exposant et supérieure, indice et
> inférieure.
> 
> Principe : on peut tout mettre en exposant ou en indice,
> particulièrement en mathématiques.
> 
> Fait : les lettres supérieures et inférieures sont conçues pour les
> abréviations des langues naturelles
> 
> Scolie : on peut utiliser les supérieures pour disposer de corps
> optiques à placer en exposant, mais c'est risqué dès que l'exposant
> nécessite l'ajout d'un caractère dont on ne dispose pas dans le
> casseau des supérieures.
> 
> J'avais dans ma jeunesse trouvé un algorithme de placement des
> supérieures qui n'était pas mal du tout, surtout si on piquait les
> glyphes dans le demi-gras (l'idée était je crois d'aligner la ligne
> d'x des supérieures avec la ligne des capitales, et de réduire leur corps 
> de telle sorte
> que leur ligne de base soit plus ou moins la ligne d'x des bas de
> casse). de façon générale, les logiciels qui synthétisent des
> exposants les font beaucoup trop petits.
> 
> Th.
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