Re: césure

[Alain LaBont� <alb AT sct.gouv.qc.ca>]

Je viens d'écrire :

>A 21:55 98-03-01 +0100, dennis collins a écrit :
>>Alain LaBonté:
>>>Tout petit écolier francophone sait où couper
>>>une syllabe... 
>
>[Dennis] :
>>Pourriez-vous en trouver un et lui demander où l'on peut couper le mot
>>instrument? Et où trouver des règles précises pour les césures? J'ai
>>cherché dans le Robert, à tout hasard, et, dans mon édition, à l'article
>>instrument, le mot est coupé une fois in-strument et une fois ins-trument!
>>Quelle césure est juste?
>
>   [Alain] :
>   Sans aucune hésitation et sans chercher (je n'ai jamais eu besoin de 
>chercher depuis l'école primaire, que j'ai quittée en 1962) : ins-
>trument.
>
>   On peut trouver les règles dans _Le bon usage_ de Grevisse... dans mon
édition (douzième édition refondue, 1986), c'est à l'article 20... 
>
>   Et la règle qui s'applique ici est la suivante :
>
>   « d) quand il y a quatre consonnes entre deux voyelles, on coupe après
la deuxième, à condition de ne pas séparer les digrammes [ex. : ins-truit
mais cam-phré] ». D'où ma remarque précédente : Grevisse ne liste pas les
digrammes insécables... un humain le sait intuitivement mais un programme a
besoin de cette liste.
>
>Alain LaBonté
>Québec

   La règle était la règle e, et non la d, que l'on me pardonne...

   Il y a par ailleurs une note qui justifie votre citation de Robert, mais
pour ma part, je considère cette admission comme une dérogation optionnelle
(et dont un programme peut aisément se passer), une tolérance érudite,
comme Grevisse le mentionne lui-même :

   « On *admet* aussi les coupures qui sont fondées sur l'origine du mot,
même quand elles contredisent les règles qui viennent d'être exposées. Ex.
: In-stable, re-structurer, atmo-sphère ».

Alain LaBonté
Québec