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typographie - Re: Abréviations courantes

Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie

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Re: Abréviations courantes


Chronologique Discussions 
  • From: Philippe JALLON <panafmed AT worldnet.fr>
  • To: typographie AT irisa.fr
  • Subject: Re: Abréviations courantes
  • Date: Sat, 13 Mar 1999 09:37:23 +0100

Olivier Randier Ã©crivit :

>J'ai moi-même pratiqué les sigles sans point (suivant les recommandations
>hasardeuses de l'abrégé du C.F.P.J.), jusqu'à ce que je me cogne sur des
>ambiguïtés et que JiPé m'ai expliqué la distinction entre sigles Ã©pelés
>(S.N.C.F.), sigles prononcés (APEC), acronymes syllabiques (Afnor) et
>acronymes lexicalisés (laser). Cette distinction n'est, hélas, expliquée
>dans aucun code, il me semble.

La distinction entre Â« sigles prononcés Â» et Â« acronymes syllabiques Â»
relève de la pure casuistique. Savoir distinguer les deux, c'est facile...
tant qu'on reste dans des domaines qu'on connaît. Dès qu'on s'en Ã©loigne,
on perd toute référence sémantique Ã  laquelle se raccrocher. Donc, selon ta
logique, il faudrait Ã©crire Â« ASSEDIC Â» et Â« UNESCO Â», qui sont tous deux
des Â« sigles prononcés Â» ?

Bon, admettons... Dans ce cas, comment Ã©cris-tu Â« ONUSIDA Â» (combinaison
d'un sigle prononcé et d'un acronyme lexicalisé) ?

Passons maintenant Ã  des réalités qui te sont moins familières. L'Afrique,
par exemple... ;-) Comment Ã©criras-tu Â« GERDDES Â», Â« OLPED Â», Â« MISA Â», Â«
CNEAME Â»... ? Ta subtile logique impliquerait que tu en connusses, au
préalable, la signification exacte.

Toujours selon ta logique, Ã©criras-tu Â« ONU Â» différemment selon qu'il est
sigle Ã©pelé (eau-haine-hue) ou sigle prononcé (eau-nue) ?

>Méconnaitre cette distinction, c'est souvent s'exposer Ã  des déconvenues,
>voire Ã  des absurdités, j'en suis maintenant convaincu.

Appliquer ta logique, c'est souvent s'exposer Ã  des déconvenues, voire Ã 
des absurdités, j'en suis maintenant convaincu. :-D

>Dans des mentions légales que j'ai composées dans les dernières heures de
>mon préavis, je suis tombé sur un problème que je redoutais depuis
>longtemps. Les rédacteurs plus ou moins analphabètes qui Ã©crivent ces
>horreurs ont pris la détestable habitude d'abréger intramusculaire et
>intraveineuse par IM et IV, en dépit de toutes les règles de bonne
>composition des abréviations. J'avais déjà fait remarquer (en pure perte,
>bien entendu) qu'il Ã©tait gênant de trouver dans un texte : Â« infection de
>grade IV : 1 injection IV. Â»

Alors là, ta mauvaise foi m'étrangle. Quoi ! tu prends prétexte de
l'exception pour bâtir la règle ! De toute façon, l'ambiguïté aurait pu
être ainsi levée :

« infection de IVe grade : 1 injection IV. Â» (avec mise en exposant après
le 1er Â« IV Â»)

Tu aurais bien Ã©té en peine de construire ta théorie avec IM
(intramusculaire), IF (intrafessière), IA (intra-auriculaire), IC
(intracapillaire), ID (intrapédique), IP (intrapulmonaire), etc. Non ?



Philippe JALLON 
panafmed AT worldnet.fr
Directeur de la publication / Chief Editor    Médias interAfrique
Phone +33 1 45 47 10 41
Fax +33 1 45 47 18 73





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