Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie
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- From: Thierry Bouche <Thierry.Bouche AT ujf-grenoble.fr>
- To: typographie AT irisa.fr
- Subject: Re: Axe mathematique
- Date: Mon, 30 Aug 1999 19:03:19 +0200 (MET DST)
Concernant « Re: Axe mathematique », Alain Hurtig écrit : «
» À mon sens, on obtient
» de beaux résultats avec le dispositif suivant :
» - les chiffres des maths sont « normaux » (en caps, quoi) ;
» - les chiffres du texte (tout ce qui n'est pas dans les formules, en fait,
» que ces formules soient isolées ou qu'elles s'intègrent au texte. sont en
» elzéviriens.
À _mon_ sens, rien ne vaut le tout-élzévir, puisque ce sont les
chiffres les plus lisibles, les plus faciles à différencier, et qu'on
ne me parle pas de la difficulté à discerner un I petite cap d'un 1 :
ou alors il faudra me citer un cas réel dans lequel la confusion
pourrait se produire !
On m'avait aussi fait remarquer que bien souvent, les numéros de
sections, qui précèdent la cap initiale du titre, peuvent gagner à
être en caps aussi. Donc nous divergeons toujours salement : l'un des
rares débats stériles qu'on ait eus !
» Comment régler le problème de l'alignement ?
C'est « génériquement » impossible. TeX s'y refuse, et optimise chaque
formule individuellement (le p ne peut pas être au même endroit dans
x^p et x^p_T, à moins de le mettre trop haut dans le cas simple, et si
on veut avoir une « ligne de base pour les exposants », un x^d
demanderait un interlignage monstrueux, que la lisibilité ne requiert
pas). L'effet esthétique est souvent désastreux quand plusieurs
formules analogues sont côte-à-côte. Mon sentiment est que la bonne
solution a deux niveaux (local/global) qu'on ne peut pas vraiment
apprendre à un logiciel : homogénéiser des formules adjacentes, mais
ne pas se soucier de ça hors d'une même ligne.
» Et ne viens pas me dire qu'il n'y a qu'à mettre les appels de note en
» taille normale et entre crochets
Moi je dirais qu'on _ne met pas_ d'appels de notes dans une
formule. Ça ne peut que détruire la compréhension de la formule, et il
y a toujours un meilleur point d'appel dans le texte environnant, en
général plus satisfaisant du point de vue du sens et de la lecture.
S'il n'y a pas de « texte environnant », ou si l'objet de la note est
de préciser un contexte absent, le texte est mal foutu ; et ce n'est
pas le métier du typo de rendre visible un texte illisible, à coups
d'expédients boîteux.
© Thierry `exterminator' Bouche, Grenoble.
- Re: SMF Baskerville : une approche critique, (suite)
- Re: SMF Baskerville : une approche critique, Olivier RANDIER, 29/08/1999
- Axe mathematique, Alain Hurtig, 29/08/1999
- Re: Axe mathematique, Michel Bovani, 29/08/1999
- Re: Axe mathematique, Michel Bovani, 29/08/1999
- Re: Axe mathematique, Alain Hurtig, 29/08/1999
- Re: Axe mathematique, Olivier RANDIER, 30/08/1999
- Re: Axe mathematique, Michel Bovani, 30/08/1999
- Re: Axe mathematique, Thierry Bouche, 31/08/1999
- Re: Axe mathematique, Olivier RANDIER, 29/08/1999
- Re: Axe mathematique, Alain Hurtig, 30/08/1999
- Re: Axe mathematique, Thierry Bouche, 30/08/1999
- Re: Axe mathematique, Olivier RANDIER, 30/08/1999
- Re: Axe mathematique, Michel Bovani, 30/08/1999
- Re: Axe mathematique, Thierry Bouche, 31/08/1999
- Re: Axe mathematique, Michel Bovani, 31/08/1999
- Re: Axe mathematique, Olivier RANDIER, 30/08/1999
- Re: Axe mathematique, Thierry Bouche, 31/08/1999
- Re: SMF Baskerville : une approche critique, Thierry Bouche, 28/08/1999
- Re: SMF Baskerville : une approche critique, Michel Bovani, 28/08/1999
- Re: SMF Baskerville : une approche critique, Thierry Bouche, 28/08/1999
- Re: SMF Baskerville : une approche critique, Alain Hurtig, 29/08/1999
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