Re: Alinea - Un vieux truc sur une récente sortie

[Jacques Melot <melot AT itn.is>]

 Le 10/12/99, à 5:12 +0200, nous recevions de grammont :

> Jacques Melot a écrit :
> >
>
> > >Qui a lu la collection de la Bibliothèque Nationale de France :
> > [Jacques Melot :]
> >Toujours en passant (décidément) on devrait faire bloc pour 
> refuser cette nouveauté « politically correct », qui, rejoingnant 
> parfaitement le souhait du monde de sensibilité anglo-saxonne, veut, 
> par jalousie et par intérêt, rabaisser la France au rang de pays 
> comme un autre. Pour moi, c'est et cela reste la Bibliothèque 
> nationale.
> >
> >     Jacques Melot
> >
> >     « Le ver est dans le fruit. »
> >
> Oui vous avez raison j'aurai dû écrire la Bibliothèque nationale de 
> France, puisque c'est le titre de la collection.
>
> Louis Grammont


   Vous vous méprenez. J'ai voulu dire que je n'admet pas l'ajout « 
de France », c'est-à -dire que pour moi cela reste la « Bibliothèque 
nationale » et non la « Bibliothèque nationale de France ».

   Par ailleurs, j'aurais peut-être du m'exprimer autrement : tel que 
je m'y suis pris, j'ai pu donner l'impression que j'étais habité par 
des sentiments chauvins ou quelque chose de semblable. Tous les pays 
sont uniques et intéressants d'une manière ou d'une autre, exactement 
comme, sur un autre plan, les individus le sont. Mais ils ont aussi 
une histoire, notamment celle de leur participation à la 
civilisation. Sous cet aspect la contribution, et donc aussi 
l'importance acquise, le statut, de tous ne sont pas choses égales et 
le seul gagnant du nivellement social-démocrate qui consiste à nier 
hupocritement ces faits pour ramener artificiellement tous les pays à 
un même niveau dans un sens ou dans un autre ne profite qu'à un seul 
: au plus fort. Cette prétentendue égalité n'est qu'égalité dans la 
dépendance. Il existe bel et bien une sorte de conspiration, un 
consensus, pour « réduire l'influence de la France » (expression 
employée par les partis politiques islandais qui s'expriment sur la 
question, de gauche comme de droite, en rapport avec l'entrée de 
l'Islande dans le Marché commun : soit comme condition, soit comme 
tâche) et je pourrais parler pendant des heures sur le sujet.

   Comme on dit dans une telle circonstance, « À bon entendeur, salut. »

   Salutations amicales,

   Jacques Melot, Reykjavík