RE: Bacchus, Chomsky et ortho-typo [long!]

["Jef Tombeur" <jtombeur AT cybercable.fr>]

|-----Message d'origine-----
|De : 
Jacques.Andre AT irisa.fr
 
[mailto:Jacques.Andre AT irisa.fr]
|Objet : Bacchus, Chomsky et ortho-typo [long!]
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Pas de taille pour répondre dans le détail...
Deux trois petites choses seulement.
- A défaut de "trouver un principe de base qui permette d'expliquer le
reste" à coup sûr et pour tout dans le détail, oui, je trouve qu'il faut
s'efforcer d'expliquer et non pas seulement énoncer.
- Il y a peut-être une interrogation à se poser : beaucoup de monde se
retrouve en autonomie pour rédiger (soit seul avec un correcteur
orthographique et grammatical plus ou moins satisfaisant). Outre les "codes
maison", en vigueur dans des "maisons" qui savent quand même à peu près ce
qu'elles font, il y a des choses qui dépassent un peu par leur ambition les
"guides de correspondance" et qui me paraissent assez bien adaptées aux
besoins généraux, les plus courants. Je me suis ainsi longtemps contenté de
l'Abrégé à l'usage des journalistes. Cela ne nie pas l'existence justifiée
de références plus complètes.
- Je me suis empressé (certes, à tort) d'oublier Chomsky et plus récemment
les réflexions des enseignants-chercheurs du LADL (traitement automatique de
la langue, site hébergé par Jussieu) qui (de mémoire) avaient un peu
"twisté" certaines façons de considérer la syntaxe afin "que ça marche"
(soit que leur système informatisé donne des résultats satisfaisants). Je
n'en tire pas de conclusion, mais il me semble qu'effectivement "un code
implémentable" soit souhaitable pour tout le monde et même indispensable en
fonction des pratiques actuelles de beaucoup (relecture faite par des gens
pas forcément beaucoup plus compétents que soi-même, quand elle est faite,
ou forcément beaucoup plus compétents tellement l'orthographe et la syntaxe
sont farfelues et ahurissantes - autant pour moi, je viens de me corriger,
j'avais momentanément oublié qu'orthographe était un nf).
- Plus légèrement, je ne sais trop ce que les "méroniens" peuvent penser,
mais je crois pouvoir concevoir l'idée qu'il faudrait éviter de les figer
(si tant était qu'il en existe, voire même si on accepte de désigner ainsi,
par commodité, ceux qui ont pu prendre la parole lors d'une réunion à 
laquelle j'étais convié, sans concertation préalable avec les autres, très
divers dans leurs approches et opinions) dans une position immuable qu'ils
n'auraient d'ailleurs pas encore trop précisément exprimée.
- Enfin, même si je souhaiterais personnellement adopter octante et nonante
(économie de signes, plus trop besoin de se préoccuper de la présence ou non
de la marque du pluriel derrière vingt) et pourquoi pas, à la rigueur,
quatrevingt (allez, osons même : quatvingt :-)), je ne me vois pas plus
espérer une "franlangue intercontinentale" qu'ignorer des usages en vigueur
dans "l'espace" francophone (dont je me garderais de définir précisément les
contours).