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typographie - Re: [typo] impressions chinoises

Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie

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Re: [typo] impressions chinoises


Chronologique Discussions 
  • From: "Pierre Schweitzer" <pierre.schweitzer AT cegetel.net>
  • To: <typographie AT listes.irisa.fr>
  • Subject: Re: [typo] impressions chinoises
  • Date: Tue, 25 May 2004 09:41:36 +0200

Title: Re: [typo] impressions chinoises
è la suite de jean-francois.roberts AT wanadoo.fr :

Oui... vous trouverez une description semblable dans le recueil _Les Trois Révolutions du livre_, dans l'étude de N. Monnet, "estampage et xylographie, deux aspects majeurs de l'imprimé chinois", (...).
_ _ _
 
 
L'estampe, c'était un peu de l'imprimé en self service... Les gravures lapidaires correspondantes se trouvaient dans des lieux publics et sur des monuments, murs, stèles. Chacun pouvait en relever une estampe. Des brigades spécialisées de fonctionnaires étaient même chargées de le faire de façon systématique par des campagnes de relevés. On voit bien que contrairement à la xylographie, l'estampage se pratiquait au coup par coup pour chaque copie, la matrice restant dans l'espace public, à disposition des estampeurs.
 
D'ailleurs, l'estampeur est celui qui imprime le papier et non celui qui a gravé la pierre. L'estampeur n'était pas forcément contemporain du graveur et a priori, le plus souvent, il ne l'était pas. À l'inverse, le xylographe est celui qui grave le bois à partir d'une copie ou d'un original calligraphié sur un support spécial destiné à devenir le négatif pour la gravure. J'imagine que le xylographe est donc bien plus souvent contemporain du calligraphe.
 
« La Chine se distingue aussi par ses bibliothèques lapidaires dont la plus célèbre est la Forêt des stèles, située dans l'ancienne capitale Xi'an. »
 
Ibidem
 
Pierre Schweitzer
 
 



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