Re: [typo] Capitales ou bas de casse supérieures

[Thomas Savary <thomas.savary AT correctionpro.fr>]

 

Le jeudi 2 mai 2013, à 12:23, Jacques André écrivait :

 

> Il y a au moins la logique technico-historique : les casses (de caractères

> en plomb) n'offraient pas de capitales supérieures, mais que des bas de

> casse, et encore pas toutes : seules roselmit (d'ailleurs depuis 1825 en

> gros seulement) avaient, en général, le droit de cité (pour le français).

> Ce qui explique en partie les pseudo-lacunes d'Unicode.

 

Merci, Jacques, pour ces explications.

Cela dit, nous sommes ici à mon sens dans un cas analogue à celui des capitales accentuées. L’informatique nous permet de nous affranchir de telles contraintes techniques (ou devrait nous le permettre). Ces lacunes d’Unicode n’en sont que plus difficilement acceptables.

 

> Travaillant actuellement sur le dix-neuvième siècle, je m'amuse beaucoup à

> voir les diverses formes de « XIXe siècle », avec, ou sans, petites caps,

> lettres (cap ou bdc) sup, etc.

Dans le livre que je corrige en ce moment, ce n’est pas triste non plus: XXè siècle, XXème s., XX°siècle, XXième, et j’en passe! Le pire, c’est qu’il ne s’agit même pas d’un ouvrage collectif… Et le tout en grandes caps, bien sûr. Ce dernier point est certes excusable, ne serait-ce que parce qu’apparemment, pour M. Unicode, la petite cap du x est aux abonnés absents — à moins que le FULLWIDTH LATIN SMALL LETTER X puisse en tenir lieu, mais ce n’est pas le cas dans la police que j’utilise le plus souvent.

J’ai bien compris qu’il ne fallait pas trop en demander à Unicode, mais j’estime tout de même qu’on ne devrait pas avoir besoin d’un logiciel de P.A.O. ou de Latex pour rédiger un courriel.

 

Thomas Savary

Le Grand-Plessis

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