Re: [typo] Quelques questions de débutant

[Eric Guichard <Eric.Guichard AT enssib.fr>]

Bonjour, et tous mes meilleurs voeux

Pour ma part, les deux solutions expérimentées avec des éditeurs consistent
a) à faire la mise en page de la p. 3 à la dernière (en bref, laisser 
l'éditeur faire la couv et inscrire l'ISBN), en respectant évidemment la 
taille du livre et lui donner le pdf issu de LaTeX
b) fabriquer autant de pdf que de formules, ce qui se fait très bien 
avec des scripts du genre ci dessous, où on choisit une taille du pdf 
adaptée à celle de la formule.
Bien cordialement
Eric

\documentclass[10pt,french]{article}
\usepackage[utf8]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}

\paperwidth 4cm
\paperheight 2cm
\usepackage{geometry}
\usepackage{babel}
\usepackage[hidelinks, pdfstartview=FitH, plainpages=false]{hyperref}

\begin{document}
\setlength\parindent{0pt}
~
$$ \int_{-\infty}^{\infty} e^{-x^2 /2} = \sqrt{2 \pi} $$
\end{document}


Le 09/01/2019 à 18:42, 
thuwart AT proximus.be
 a écrit :
> Bonsoir à toutes et tous et bonne année 2019.
>
> Je ne suis pas professionnel de l’imprimerie mais, pour mon plaisir, 
> j’ai commencé à rédiger un livre de mathématiques.
>
> Ce loisir me permet de revoir bien des détails et des formules oubliés 
> mais aussi de parfois programmer un peu (j’adore ça)
>
> et de préférence proprement. J’ai parfois l’impression de me balader 
> comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, aussi J
>
> Je ne sais pas si je franchirai un jour le pas de faire éditer (par un 
> éditeur) mon ouvrage. Mais avant d’aller trop loin dans la
>
> rédaction, et éviter d’avoir à recommencer à cause de choix 
> inappropriés, j’aimerais quelques conseils pratiques.
>
> A terme, mon objectif est de présenter un ouvrage « correct » 
> demandant peu de lourdes modifications pour passer à l’impression.
>
> J’écris le texte en lualatex, plus convivial pour jongler avec les 
> fontes (en maths, on a parfois des surprises). Chez les éditeurs,
>
> LaTeX et lualatex sont-ils maîtrisés pour des corrections de remise en 
> forme, sans y passer des semaines ? Bref, est-ce un
>
> outil standard, ou totalement atypique ?
>
> Pour les graphiques, j’ai choisi TikZ pour son aspect dense et la 
> puissance de calcul dans les dessins complexes.
>
> Même question : est-ce répandu chez les éditeurs ?
>
> Pour l’ouvrage proprement dit, j’ai pris le pari d’une présentation 
> bicolore : textes et titres en noir, figures en monochrome (vert,
>
> bleu ou orangé : il suffit de configurer un code RGB en début de 
> document et de recompiler). Comme la couleur est unique,
>
> cela évite les couleurs flash (j’aime pas ça) et de définir une sorte 
> de « code couleur » complexe et constant à travers l’ouvrage.
>
> Mais désigner plusieurs caractéristiques d’une même figure est plus 
> délicat : je jongle avec les
>
> pointillés, les traits discontinus, l’épaisseur des traits et la 
> transparence du fond (dont la couleur peut devenir plus soutenue
>
> quand elle se situe à l’intersection de plusieurs formes) – voir 
> figure jointe.
>
> -Pour un éditeur, une édition N&B+une couleur coûte-elle cher ? Et si 
> on choisit une couleur, passe-t-on sans gros surcoût à la quadrichromie ?
>
> -Jouer sur la transparence pose-t-il problème (qualité du papier, de 
> l’encre) au point de devoir réajuster le code ?
>
> -Pour ce type d’ouvrage, quelle est la taille recommandée (en points) 
> des caractères du corps de texte, habituellement ?
>
> Merci d’avance de vos avis et conseils éclairés.
>
>
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> <mailto:sympa_inria AT inria.fr?subject=unsubscribe%20typographie>

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Éric Guichard
Maître de conférences HDR à l'Enssib
Membre du laboratoire Triangle (Ens de Lyon et Cnrs)
Responsable de l'équipe Réseaux, Savoirs & Territoires de l'Ens-Ulm et du 
RAIL (IXXI-Enssib)
Ancien Directeur de programme au Collège international de philosophie
Collaborateur extérieur de l'équipe Dante (Inria)
http://barthes.enssib.fr