Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie
Archives de la liste
- From: Thierry Bouche <Thierry.Bouche AT ujf-grenoble.fr>
- To: Frederic Goudal <goudal AT enserb.u-bordeaux.fr>
- Cc: TYPOGRAPHIE Distribution List <typographie AT dns.irisa.fr>
- Subject: Re: TrashType
- Date: Thu, 15 Jan 1998 14:31:27 +0100 (MET)
Concernant « Re: TrashType », Frederic Goudal écrit :
« Il me semble qu'une discussion récente n'avait pas complètement statué
« sur la terminologie. D'ailleurs l'italique est-il une graisse ???
argl ! pan sur le bec. C'est que quand FontShop vous dit c'est tant la
graisse ça signifie 1 police dans 1 style et 1 graisse. Les 4
« graisses » résidentes du Times sont en fait 2 dans 2 styles. C'est
casse-pieds.
« le bât blesse). De plus on a ici tellement vilipendé les free/share
« ware comme étant de la merde....
oui, mais ça c'est juste pour en avoir plus de 90 000, hein...
Parmi les excellentes gratuites : Charter (plutôt écran), Utopia
(écran _et_ papier). Si on passe ses journées à surfer le web, on doit
pouvoir se constituer une bibliothèque assez énorme avec les offres
spéciales, les démos, les « fontes du mois ». Il y a d'ailleurs une
page consacrée à ce type de lien que je pense avoir référencée sur
http://www.chez.com/gabym/jumplist.html
« Ces livres sont effectivement à la portée d'une secrétaire de
« base...(terme non péjoratif)
«
« Je ne parlais pas M.Bouche des gens qui comme vous font ce travail,
humm...
« mais des gens qui utilisent quotidiennement ces outils sans
« vouloir/pouvoir aller plus loin. Ce que vous proposez ici - d'affirmer
« sa propre sensiblité - c'est que la même secrétaire s'amuse à régler
« son allumage électronique ainsi que le paralélisme de sa voiture. Elle
« n'en a que faire...
pas du tout, il suffit que quelqu'un dessine des gabarits, une charte
graphique, etc. Une entreprise est souvent capable de payer très cher
son « image », IBM a son propre bodoni, Wired son propre Walbaum,
etc. Je ne vois pas ce qui empêcherait un particulier, un service de
recherche, etc. de se payer la même chose, à son échelle. C'est un
problème strictement culturel : on est prêt à payer très cher des
machines, des logiciels spécialisés ou de bureautique, en particulier
on se jette sur des mises à jour apportant des fonctionnalités dont on
n'a pas l'usage ; tandis qu'on ne dépenserait pas un radis sur la
typo. Pourtant, si on y regarde de près, la seule _production_ d'un
service de recherche, c'est généralement ses publications, et c'est
bien souvent le poste de dépense le plus négligé.
Un exemple idiot : l'université qui m'emploie dépense ce qu'il faut
(prix du marché, imprimerie et mise en pages externe) pour publier son
bulletin d'information interne (qui joue le rôle de la communication
interne dans cette assez grosse entreprise) : papier glacé, photos,
etc. Elle a aussi payé assez cher le développement de son logo. Tout
ça évidemment ne servant à rien. À côté de ça, payer le prix pour
former et encadrer tous les M Jourdain de la typographie que nous
sommes est impossible...
Thierry Bouche. -----
thierry.bouche AT ujf-grenoble.fr
http://www-fourier.ujf-grenoble.fr/~bouche/
- Re: typo, (suite)
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