Re: Foliotages de pages blanches

[Olivier RANDIER <orandier AT planete.net>]

>Par ailleurs, même si tout le monde y n'est pas aussi maladroit que moi,
>ça arrive que les pages (photocopiées) se mélangent les pinceaux. Alors
>on trouve des pages de tête de chapitres un peu mélangées... Enfin, on
>ne conçoit guère une thèse (ou qq document technique) sans index. Et moi
>je trouve rien de plus emmerdant que d'avoir des numéros de page dans
>ces index que l'on ne trouve pas dans le bouquin.

Là , je ne comprends pas l'argument : une page vide n'a aucune raison d'être
indexée, ni citée dans le sommaire.

>Alors, mon opinion (désolé de ne pas l'avoir donnée avant, j'étais
>absent), pour une thèse ou un document du même style c'est : foliotage
>de toutes les pages, y compris des têtes de chapitre et des pages
>blanches !

On n'a jamais dit qu'il ne fallait pas numéroter les têtes de chapitres, au
contraire. Ce sont mêmes les seules pages dont la numérotation est toujours
indispensable, puisque toujours citée dans le sommaire. Par contre, il est
assez rare qu'on cherche les pages blanches d'un ouvrage...
Il serait peut-être utile de se rappeler que la fonction première d'un
folio est de permettre de retrouver facilement une page.

J'irais même (et quand je peux je fais) jusqu'à demander
>pourquoi commencer un chapitre ou (un article dans une revue) sur une
>belle page (fonc pourquoi ces pages blanches) ! La nature a horreur du
>vide...

La tradition de la belle page a pourtant une excellente justification. Il
est très fréquent qu'on feuillette un livre à la recherche d'un chapitre
précis. On tient le livre de la main gauche et on laisse filer les pages de
la main droite : dans ces conditions, on ne voit vraiment que les pages
droites ; si la tête de chapitre est à gauche, on risque de la chercher
longtemps... Et imagine ce que ce serait de feuilleter un ouvrage dont les
onglets serait à gauche...
Bien sûr, les gauchers doivent trouver ces dispositifs fastidieux, mais on
est bien obligés de tenir compte de la majorité, sauf à prévoir des
versions pour gauchers de tous les ouvrages.
Pour les revues et magazines, le problème est différent, elles sont souvent
structurées sous forme de double pages. Parce qu'on ne feuillette pas une
revue de la même manière qu'un livre (sauf celles qu'on tient de la main
gauche...).

Olivier RANDIER -- Experluette          
mailto:orandier AT planete.net
        http://technopole.le-village.com/Experluette/index.html
Experluette : typographie et technologie de composition. L'Hypercasse
(projet de base de données typographique), l'Outil (ouvroir de typographie
illustrative).