Re: Graisse des chiffres capitales

[Alain Hurtig <alain AT hurtig-toda.nom.fr>]

At 6:19 + 0200 19/10/01, Michel Bovani wrote :
>Bref il te faut une fonte avec des « lining figures »
>passe-partout, pas seulement pour les maths, mais aussi parce que
>plein de gens préfèreront ces chiffres là aux bdc.
>
J'abonde dans ton sens. J'abonde d'autant plus que j'ai eu à plusieurs
reprises la désagréable tâche de reprendre du texte précisément composé
avec ce genre de police où les chiffres « courants » sont elzéviriens et
les chiffres de la police Expert sont en capitales (ex : le Meta de
Font-Font) - je veux dire que j'ai repris tous les chiffres et que je les
ai passés en caps, vu que c'était la demande du client d'enlever les
« petit chiffres bizarres et d'en mettre des normaux »..

C'est bien joli d'être militant du chiffre elzévirien (je le suis aussi),
mais dans la pratique si les gens n'en veulent pas, ça oblige à faire un
travail de substitution parfaitement inutile.

Mais à l'inverse, comment faire si on décide que les chiffres du texte
courant sont elzéviriens (et qu'on n'a pas d'outil de substitution
automatique) ? Ben c'est simple : Olivier peut produire deux jeux de
polices, l'un avec les chiffres en cap et l'autre avec les chiffres
elzéviriens. Ce n'est pas si compliqué...

> En fait les maths
>n'on pas grand chose à voir là dedans : on peut composer des maths
>avec des chiffres bdc sans perte de lisibilité, mais l'usage s'en est
>un peu perdu,
>
Suite d'un très ancien débat, initié (ailleurs) par Thierry Bouche...

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Pour répondre aux remarques et questions d'Olivier :

At 1:07 + 0200 19/10/01, Olivier RANDIER wrote :
>je pense que je prévoirais un AFM alternatif pour avoir des
>elzéviriens cadratinés pour les tableaux. Ceci limite considérablement, à
>mon sens, l'utilisation raisonnable des chiffres capitales.
>
C'est une bonne idée, mais est-ce qu'il ne faudrait pas revoir le dessin de
ces elzéviriens à chasse fixe, comme c'est dans le Bulmer ? (je crois que
c'est le Bulmer...)

>est-il raisonnable de donner à ses chiffres la graisse
>des capitales et non celle des bas de casse,
>
Là, ce serait bien que tu donnes des exemples (dans un sens et dans un
autre), parce que je t'avoue n'avoir jamais fait attention à ce problème de
graisse des chiffres...


-- 
« Quand on n'a plus rien à désirer, tout est à craindre ; c'est une
félicité malheureuse. La crainte commence où finit le désir. »
   Baltasar Gracian, L'homme de cour.