Accéder au contenu.
Menu Sympa

typographie - Re: [typo] Initiales des prénoms

Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie

Archives de la liste

Re: [typo] Initiales des prénoms


Chronologique Discussions 
  • From: Jacques Melot <jacques.melot AT isholf.is>
  • To: typographie AT listes.irisa.fr
  • Cc: PEMERLE <didpem AT free.fr>
  • Subject: Re: [typo] Initiales des prénoms
  • Date: Mon, 26 Nov 2007 21:38:18 +0000

Title: Re: [typo] Initiales des prénoms
 Le 26/11/07, à 20:50 +0100, nous recevions de PEMERLE :

Le 26 nov. 07 à 19:39, Arthur Reutenauer a écrit :
                                La limite de cette marche, c'est la
cuistrerie, qui ferait écrire, par exemple, "Monsieur Kh." et non
"Monsieur K." pour nommer plaisamment ou abréviativement le défunt
Khrouchtchev.

  Il y a peut-être autre chose qui entre en jeu,

Non, c'est la même chose : je sais que ce qu'on transcrit traditionnellement par "kh" en français est une seule lettre en russe, et je ne le mentionnais pas par discrétion.
ici, c'est que ce « kh »
est une seule lettre en cyrillique ; c'est pour cela qu'on voit des
choses comme « You. Gagarine ». Je n'ai pas l'ouvrage sous la main à
l'instant, mais j'ai une _Histoire de Russie_ qui suit cette convention
(si ce n'est qu'elle utilise la transcription ISO 9, donc « yu » et pas
« you »).

C'est une possibilité logique, selon la marche indiquée dans mon précédent mail (oui, bon, courriel).


[J. M.]   Adjugé pour « dans mon précédent message », supérieur à tout point de vue, voyons !

   J. M.

P.-S.  Pour ce qui est maintenant de cette histoire d'initiales : une initiale étant une initiale, la question ne se pose pas, pas même dans le cas de noms étrangers translittérés. L'usage actuel, en France, est d'utiliser le prénom ou les prénoms écrits au long (lorsqu'ils sont connus !) ou, plus fréquemment, seulement leur initiale. Remplacer Thomas par Th., et tout à l'avenant, rendait furieux Lacroux.

   Pour en revenir au noms étrangers (prénoms compris), il n'y a pas de solution simple, à moins de trancher dans le vif. On s'en aperçoit lorsqu'on a à traiter, dans une même bibliographie, des noms d'auteurs extrême-orientaux où l'ordre naturel est nom de famille, suivi de prénom : pour qui ne maîtrise pas les langues en question, on ne sait la plupart du temps pas séparer le nom du prénom. Or il se trouve que les auteurs japonais, chinois, etc. - obédience au maître occidental oblige ! -, adoptent généralement la convention occidentale (prénom suivi du nom de famille). Mais... il y a des réfractaires ou simplement des auteurs qui conservent la convention orientale pour écrire leur nom, car ils ne publient pas dans des revues dites internationales (c'est-à-dire sous le contrôle direct ou indirect de l'Occident). Cela m'est arrivé en tant que rédacteur du Bulletin de la Société mycologique de France. Je songe en particulier à des articles ou, plutôt, à des écrits en japonais datant d'une époque où la notion de publication internationale n'avait guère de sens, du moins au Japon. Quand on veut faire du bon travail, il faut s'attendre à des recherches laborieuses parfois. Imaginez que Mao Tsé-toung ait publié un article mycologique (sur les colorants rouges d'origine fongique, par exemple). Le danger est grand d'avoir un :

Moser, M., etc.
Tsé-toung, M., etc.

   Au lieu de quelque chose comme :

Mao, T., etc.
Moser, M., etc.

   J. M.


Didier Pemerle




Archives gérées par MHonArc 2.6.16.

Haut de le page