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typographie - Re: [typo] titres ou tildes ? P.-S.

Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie

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Re: [typo] titres ou tildes ? P.-S.


Chronologique Discussions 
  • From: Jacques Melot <jacques.melot AT isholf.is>
  • To: typographie AT listes.irisa.fr
  • Cc: Andrew Brown <lists AT c18.net>
  • Subject: Re: [typo] titres ou tildes ? P.-S.
  • Date: Sat, 25 Oct 2008 09:10:02 +0000

Title: Re: [typo] titres ou tildes ? P.-S.
 Le 2008-10-25, à 7:20 +0200, nous recevions de Andrew Brown :

On 25 Oct 2008, at 01:58, Jacques Melot wrote:

On parle ici d'abréviation, car dans les textes médiévaux le titre (tilde) servait à indiquer une consonne conventionnellement supprimée par abréviation. Cette pratique était encore en usage au XVIe siècle.

Et très courant au XVIIIe, quoique disparu de l'imprimé. Mme Du Châtelet, par exemple, s'en sert tout le temps, ce qui rendait très pénible, avant l'électronique, la publication fidèle de ses manuscrits et qui le rend toujours assez fastidieux.


[J. M.]   Ce qui mène à s'interroger sur l'intérêt de restituer fidèlement la graphie de ses manuscrits. Dans un forum de correcteurs, je faisais remarquer hier qu'un texte qui comprend des symboles ou des abréviations (hormis celles passées dans l'usage général, telle « etc. ») est tout bonnement un texte incomplètement rédigé et donc, en principe, non destiné à la publication. Le seul intérêt d'utiliser des abréviations réside dans un gain de place et, pour le rédacteur, un gain de temps. Remplacer, lors de la publication, ces abréviations par ce qu'elles représentent, c'est donner toute sa valeur au texte. Si cela n'est pas fait, c'est le lecteur qui, mentalement, opère la substitution, ce qui nuit à la fluidité de la lecture. (Mes propos, dans le forum en question, concernaient la barre oblique (/) et le haïssable « et/ou », ces gris-gris auxquels on a recours lorsqu'on ne sait plus utiliser correctement les conjonctions de coordination. Persuadez les gens qu'ils ne savent pas ou plus marcher : le doute dans l'esprit, ils se mettront alors à s'observer et en concluront à la nécessité d'utiliser des béquilles. Cela se transpose aux choses de l'esprit.)

  J. M.
AB




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