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typographie - [typo] Re: RE: Re: Re: RE: RE: Montague ou Montai gu avec dérive hors charte comme d'hab

Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie

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[typo] Re: RE: Re: Re: RE: RE: Montague ou Montai gu avec dérive hors charte comme d'hab


Chronologique Discussions 
  • From: Didier Pemerle <didpem AT free.fr>
  • To: typographie AT listes.irisa.fr
  • Subject: [typo] Re: RE: Re: Re: RE: RE: Montague ou Montai gu avec dérive hors charte comme d'hab
  • Date: Wed, 25 Apr 2012 17:52:45 +0200


Le 25 avr. 12 à 17:42, John Tax a écrit :

> LLDS
> > Je suis plutôt sensible à l'argument de Jean-Pierre Lacroux en faveur de la francisation. C'est, selon lui, une façon d'accueillir chez soi un élément venu d'ailleurs dans le monde. Pour (entre autres, la liste est interminable) Londres, Allemagne, Japon, Nuremberg, Milan, Naples, Tombouctou, Danemark, Suède, Kant (Cante et non K’ann’t), boulingrin et même, je ne sais plus où je l'ai lu ou entendu, un extraordinaire « Lavrince » à la place de Lawrence [Thomas, le peintre], c'est une hospitalité, disons, possessive. Mais peut-on reprocher à la langue (française) le désir de retenir chez soi, dans les sonorités qui lui sont propres et dont elle les habille, ces gens, ces villes, ces cultures ?

bien tourné, j'achète.


> > Quant à «ukulélé », il me semble que cette forme est à la fois mieux intégrée au français et plus proche du polynésien qu’« ukulele », parce que cette graphie permet une meilleure restitution de terme, à l'oral (bien que le « é » soit plus vraisemblablement un « è », phonétiquement).

Je suis moins d'accord, c'est plus fort que moi (d'autant plus qu'il existe ukulélé polynésien et ukulele d'Hawaï).


> > Je crois que que dans cette affaire il faut s'en tenir strictement aux règles de l'hospitalité linguistique (comme dans l'hospitalité tout court, l'étranger est enveloppé, pris en charge par l'altérité de celui qui accueille [eh oui, chez les Inuit, on pouvait être invité à goûter du guillemot fermenté ou du sorbet de caca d'oiseau comme fromage et dessert après le phoque de résistance]), et naviguer savamment ou au pif entre les polyglossies snobbes et les colonialismes militaro-économiques et linguistiques, habituellement amateurs de mots bizarres, d'exotismes, de couleurs locales et d'indigènes montrés en cage, séparés.
> > Donc Montaigu. On ne dit pas Romiö et Djouliette.

Par ce que c'est sensé se passer à Vérone ? Romeo & Giulietta plutôt, non ?

Oui, mais c'est écrit par Guillaume Secouepoire, anglais.
D.



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