Innaccessible "multiplie par"

[Alain Hurtig <alain.hurtig AT claranet.fr>]

At 8:32 +0100 23/11/98, Jacques Andre wrote:
>Le caractère  × est dans Latin1 et toutes
>les fontes Adobe ont ce caractère (nom : multiply, code : 327 dans le
>vecteur de
>codage IsoLatin1).
>
Moi, je reçois un petit losange ;-).

La raison est simple : sur Mac (l'écrasante majorité de la production
professionnelle d'imprimés de toutes natures, si je ne m'abuse...), ce
fichu caractère est codé - d'une façon tout à fait absurde, j'en conviens -
dans les « caractères de contrôle » (vieux vestige des temps anciens ;-)),
soit _sous_ l'espace - $20.

Il est inaccessible par les voies naturelles : on doit soit les extraire
avec un éditeur de fontes, soit utiliser le signe multiplié de MathPi, de
Symbol ou autre, soit bidouiller ATM, soit...

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Il y en a d'alleurs plein d'autres :

Encodage Mac « caché »

Chapitre I
Les diacritées
$01Â : Eth
$02Â : eth
$03Â : Lslash
$04Â : lslash
$05Â : Scaron
$06Â : scaron
$07Â : Yacute
$08Â : yacute
$0BÂ : Thorn
$0CÂ : thorn
$0EÂ : Zcaron
$0FÂ : zcaron

Chapitre II
Fractions et exposants
$15Â : onehalf
$16Â : onequarter
$17Â : onesuperior
$18Â : threequarters
$19Â : threesuperior
$1AÂ : twosuperior

Chapitre III
Opérateurs arithmétiques (nous y voilà  !)
$1BÂ : brokenbar
$1CÂ : minus
$1DÂ : multiply


>la solution ...
>
La solution (vu que je doute que ce pb d'encodage soit résolu de sitôt)
serait qu'on fusille, pour l'exemple, un maquettiste par jour en raison de
ses fautes typos. Ça donnerait à réfléchir aux autres (il y a des cas où je
crois profondément à l'exemplarité de la peine de mort, et à l'efficacité
de la terreur !)

Blague à part : je vois mal ce qui empèchera les gens d'utiliser le « x »
ou le « * » comme signe multiplié, et le « - » comme signe moins. Unicode
ou pas, clavier ou pas !

Alain Hurtig                                    
mailto:alain.hurtig AT claranet.fr
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Recherchons les enfants, les parents des enfants, les enfants des enfants,
les cloches du printemps, les sources de l'été, les regrets de l'automne,
le silence de l'hiver.
   Philippe Soupault, _Un deux ou trois_.