Re: Césure et tiret

[Jean-Michel Paris <jmparis AT graphik.com>]

> Le 26/04/01 Ã  19:08 +0200 
> p@trice
>  a écrit :
>
> > Il est tout aussi évident, si l'on en juge à l'oeil, qu'un tiret
> > ouvrant doit être suivi d'un insécable pour ne pas flotter en bout
> > de ligne et qu'un tiret fermant doit être précédé d'un insécable
> > pour ne pas se retrouver rejeté à la ligne. C'est surtout la
> > logique de l'oeil qui prime: si les tirets sont séparés de l'incise
> > qu'ils encadrent, ils n'ont plus aucun sens.
> > C'est surtout dans la presse, du fait des justifications de plus en
> > plus étroites qu'impose je ne sais quelle mode, ou je sais très
> > bien quelle "rentabilité de l'espace", que les meilleures règles et
> > même les évidences sont bafouées. Mais il n'y a pas de raison de
> > suivre ces modes en dehors des espaces commerciaux.
>
> Bien je voudrais rappeler qu'un tiret sur cadratin (les seuls que
> j'utilise) est long comme un cadratin. C'est pas rien. Même avec une
> justification raisonnable,  refuser son rejet à la ligne, aboutit
> inévitablemeant à laver dans certains cas la ligne précédente. En ce
> qui me concerne, c'est niet : entre deux maux...

ont peut également (bien sûr, pas toujours) choisir de remplacer un
mot par un mot un peu plus long.

> Michel Bovani

Jean-Michel Paris