Re: copie qu'on forme

["Jef Tombeur" <jtombeur AT noos.fr>]

From: "Thierry Bouche" 
<thierry.bouche AT ujf-grenoble.fr>
> >>Les outils que nous utilisons aujourd'hui permettent de
différencier
> >>deux éléments que la dactylographie et la composition typo
> >>traditionnelle confondaient en une seule opération : la saisie
(et la
> >>correction) et la mise en forme.
> C'est bizarre, j'aurais dit exactement le contraire !

Je ne me sentais pas assez qualifié pour l'exprimer si crûment.
Maintenant, il ne faut pas trop mythifier le passé...
Par ex., mon dico ortho _Dico-Flash_ de Marabout (je préfère le
Larousse, soit dit en passant), inverse les pages
tire(...)torticolle et tortillard(...)trafiquer. Il date de 1984,
époque à laquelle les gens du Livre étaient supposés posséder encore
leur métier...
Quant au fatras de certain bureau, ce n'est quand même pas le point
de départ de fichiers prêts à flasher. Le chef de fab est censé
jeter un rapide coup d'oeil dessus même en toute dernière minute.
Et en fait, ancien d'Estienne, de TypoGabor, il refait très souvent
la mise en page. Et c'est en général plus joli.
Inversant au passage des légendes, créant quelques lignes creuses à
partir de paragraphes quasiment au carré.
Bof, on doit se faire une raison.
J'ai vu pire chez au moins un éditeur dit de référence dans le
graphisme.
Bon, on va pas épiloguer.