Re: copie qu'on forme

[Patrick Cazaux <patrick.cazaux AT orange.fr>]

le 22/10/02 15:01, Thierry Bouche écrivait :

> C'est bizarre, j'aurais dit exactement le contraire !

M'étonne pas de toi, ça...
> 
> dans les temps anciens, il y avait le manuscrit, la copie en général
> dactylographiée et joliment annotée ou colorée qui servait d'instruction
> au typographe (qui « saisissait » à nouveau, en effet, par exemple à
> l'aide de ses doigts dorés caressant le clavier à air comprimé d'une
> lino...). Ensuite les premières épreuves passaient entre les mains d'un
> correcteur et de l'auteur, le corrigeage, les secondes, etc.
> 
> Je ne vois pas comment ces choses pouvaient être confondues car elles se
> passaient en général dans des lieux distincts avec des intervenants
> spécifiques.

Pour ce qui est de la mise en pages, professionnelle, on peut discuter (mais
à la fin des fins, c'est bien une saisie et une mise en forme simultanées,
non ?).
Mais pour la dactylo, la mise en forme et la saisie sont nécéssairement
concommitentes. Et dans l'esprit de beaucoup de profanes du clavier, le
modèle à suivre est celui de la dactylo, qui elle-même ne voit pas son ordi
autrement que comme une machine à écrire munie d'un écran. Je rencontre
encore très souvent des personnes qui déplacent du texte vers la droite en
insérant à sa gauche de espaces ou des tabulations, qui mettent du gras ou
de l'italique au fur et à mesure qu'elles frappent, et qui effacent
plusieurs mots pour en rectifier un seul.

-- 
Patrick Cazaux
Cadratin
patrick.cazaux AT cadratin.fr