Re: [typo] R églage de l'approche des caractères

[Jean-François Roberts <jean-francois.roberts AT wanadoo.fr>]

> De : 
>Â goudal AT enseirb.fr
> Répondre à  : 
>Â typographie AT irisa.fr
> Date : Wed, 23 Apr 2003 11:52:17 +0200
> À : 
>Â typographie AT irisa.fr
> Cc : 
>Â goudal AT enseirb.fr
> Objet : Re: [typo] R églage de l'approche des caractères
> 
> 
> Jean-Fran=?ISO-8859-1?B?5w==?=ois Roberts 
>Â <jean-francois.roberts AT wanadoo.fr>
>> Date: Wed, 23 Apr 2003 04:54:35 +0200
>> Subject: Re: [typo] R
> =?ISO-8859-1?B?6WdsYWdlIGRlIGwnYXBwcm9jaGUgZGVzIGNhcmFjdOg=?=res
> 
>> Petit post-scriptum - en commençant par dire que j'ai nettement apprécié 
>> les
> 
> Le post-scritum se place après le texte, et d'ailleurs, voudrais tu utiliser
> les usages de la liste pour citer les interventions au lieu de suivre 
> bêtement
> les ordres de ton directeur artistique de chez Microsoft ?
> 
Oui... c'est un post-scriptum à mon intervention antérieure (vous l'aviez
peut-être lue ?) 

Je préfère laisser ma prose en premier, quand je réponds globalement à une
intervention : ça permet d'éviter de chercher la réponse dans la page (même
Microsoft a de bonnes idées, parfois). Ici, je réponds passage par passage -
nuance...

 
>> 2.de style spécifiant non pas une police "condensed" (par exemple) mais 
>> bien
>> la police standard étroitisée à 95 %... ou même 90 % ! Inutile de dire que,
>> dans ces conditions, la marge de man¦uvre est extrêmement réduite. (Dans un
>> des cas en cause, le DA était par ailleurs prof d'arts graphiques et
>> directeur d'atelier aux Beaux-Arts, Ã  Paris...)
> 
> Mauvais DA, changer de DA. La première chose à savoir faire dans ce genre de
> boulot c'est bien de connaître les pbs de chaque profession pour en faire 
> des
> avantages plutôt que des inconvénients.
> 
> Mais je ne vois pas pourquoi de mauvais DA devraient amener à valider des
> pratiques imbécilles (même dans l'armée on doit refuser d'obéir à un ordre
> illégal).
> 
Méfiez-vous de l'humour au troisième degré : ce genre de propos élitiste
fait furieusement penser à un discours fasciste (ou fascisant). Que les
surréalistes aient cédé à ce même travers ne change rien à mon appréciation.
Quand vous êtes salarié, vous êtes "esclave salarié" : ça n'est pas une
figure de rhétorique, mais le rappel de votre condition.

J'ai moi aussi vécu le refus, merci : du moins était-ce voulu de ma part,
pas suggéré de loin par quelqu'un confortablement nanti de son côté. Ayant
failli mourir de faim et me retrouver à la rue, j'ai appris à composer (sans
jeu de mots) avec la réalité sociale, en effet.

 
>> Ceci soit dit en passant pour inviter à plus de circonspection, quand on
>> veut trancher sur les conditions de travail effectives de la profession (ou
>> des professions) dans le secteur presse-imprimerie-édition en son ensemble.
> 
> Ben, tant qu'il y aura des couillons pour accepter de faire de la merde pas
> chère...
>
Voir plus haut : merci pour les couillons, c'est eux qui vous (nous)
apportent l'eau, le gaz et l'électricité (entre autres).

 
>> Enfin, inutile de se masquer les yeux : si le client d'une boîte de comm.
>> La PAO et la correction, c'est aussi ça.
> 
> Ben oui. Si ton client de demande de descendre l'escalier sur la tête ? Si 
> ton
> message c'est : « faites n'importe quoi pourvu que le client le demande », 
> je
> ne suis pas sûr que ceci tirera la typographie vers le haut.
> 
> Bref à force de baisser la tête devant la puissance de l'argent, faudra pas
> s'étonner un jour d'avoir des pbs...
> 
Très juste ; faisons la révolution ce soir donc. En attendant, je ne suis
pas candidat au suicide - ou alors montrez l'exemple.


> f.g.
> 
Merci de ce magnifique morceau d'humour noir, en tout ca : on s'y croirait
vraiment. Quel talent (un peu perdu ici peut-être ?).