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typographie - RE: [typo] a priori, et alii

Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie

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RE: [typo] a priori, et alii


Chronologique Discussions 
  • From: "diconoma" <diconoma AT orange.fr>
  • To: <typographie AT listes.irisa.fr>
  • Subject: RE: [typo] a priori, et alii
  • Date: Tue, 23 Dec 2008 19:44:25 +0100

Bonjour !

>> Donc on les cite in extenso si on les connaît et on évite de se poser des problèmes inutiles quand on ignore. "Et autres" me semble descriptif de l'ignorance où on tient les auteurs d'un ouvrage collectif de celui qui a le culot de donner son nom et pas celui des autres. C'est très informatif sur le narcissisme de celle ou celui qui met l'ouvrage sous son nom et, donc, très recommandable.

► Je suggérais au rédacteur d’une bibliographie de ne pas, en citant seulement le nom du haut de l’affiche, plonger dans l’obscurité… les autres ; ces collaborateurs attendent peut-être de leur participation, sous la direction d’un maître d’ouvrage (sous la dir. de…), une reconnaissance ou une notoriété qui serviront leur carrière.

 

Cordialement.

 


De : didpem AT free.fr [mailto:didpem AT free.fr]
Envoyé : mardi 23 décembre 2008 18:29
À : typographie AT listes.irisa.fr
Objet : Re: [typo] a priori, et alii

 

 

Le 22 déc. 08 à 19:37, diconoma a écrit :



Bonjour !

>> comment doit on écrire a priori ?

► ‹ Doit-on › laisse supposer une obligation à laquelle il faudrait impérativement se plier. Voyez les dictionnaires (Académie française, Hachette, Larousse, Robert, Littré (édition actuelle), puis demandez-nous ensuite quelle est notre pratique personnelle, et tirez-en enfin les conclusions qui vous conviendront.

Ben mon gars on a le temps de crever de faim. Et, cf. "se plier", de devenir des champions du yoga origamique. Crevant de faim, bien sûr.

         Si vous jugez bon d’écrire la locution adverbiale ‹ a priori › en latin, choisissez l’italique ou le romain, selon que vous êtes plus ou moins conservateur ou novateur. –– Si vous préférez sa francisation, n’utilisez que le romain avec ou sans accent sur le ‹ à › : le diacritique ne semble pas donner à l’_expression_ un sens différent = a priori, à priori.

On verra ce qu'on juge bon vers le 26 ou le 27 (histoire d'avoir la paix le 24 et le 25, puisque je ne fête pas Noël). De toute façon, si tout le monde comprend l'une et l'autre graphie, c'est que la graphie d'a pas d'importance sémantique. Il est de bon ton , distingué, joli, bien vu, élégant, d'écrire "a priori" sans accent en en roùmain comme Lacroux. Adoptons cette forme gratifiante socialement et fichons-nous la paix entre gens distingués.

         Le passage au substantif suit l’évolution fréquente des syntagmes : mots séparés, mots unis par un trait, mots fusionnés, s’accompagnant de leur accord syntaxique = un a priori, un a-priori, un apriori, des aprioris.

Jamais vu ces choses-là et dieu sait si …

         Chaque scripteur prend position à un stade ou l’autre de la transformation ; certains tentent de l’entraîner.

 

>> Auteur et alii] est-il correct en français ? Ne doit-on pas utiliser [Auteur /et al/.] plutôt ?

► ‹ et alii ›, ‹ et aliae › ou ‹ et alia ›, abrégés en ‹ et al. › reste encore très latin

Ah c'est sûr c'est pas scythe ni thrace ni osque ni ombrien. Vous avez quelque chose de personnel contre le latin ? La plupart du temps, si on observe les ouvrages en question, on s'aperçoit que l'auteur n'est, en fait, que le coordinateur (habituellemet, "editor" en anglais, abrégé en "ed."). Donc, c'est vrai, dans ce cas "et al." est une fausse-dercherie. Il faudrait mentionner l'auteur de l'article, le titre de l'article en rom et entre guilles, etc. D'autant qu'une référence exacte renvoie non pas à l'ouvrage collectif entier, mais à un des articles qui le composent -- ou alors, je ne sais plus ce qu'est une référence.

et à ce titre peut mériter l’italique (voir ci-dessus).

Allez, arrêtez avec vos "mériter l'italique". C'est quand même pas une promotion.

N’est-il pas plus simple de parler en bon français et de préférer ‹ et collaborateurs ›, abrégé en ‹ et collab. › (compte tenu de sa proximité avec le nom de l’auteur, ‹ coll. › serait possible sans créer de confusion avec coll. = collection). –– L’une et l’autre _expression_ ont le grand défaut de faire tomber, de manière assez désinvolte,  nombre de participants dans l’anonymat. À éviter donc quand on rédige une bibliographie.

Donc on les cite in extenso si on les connaît et on évite de se poser des problèmes inutiles quand on ignore. "Et autres" me semble descriptif de l'ignorance où on tient les auteurs d'un ouvrage collectif de celui qui a le culot de donner son nom et pas celui des autres. C'est très informatif sur le narcissisme de celle ou celui qui met l'ouvrage sous son nom et, donc, très recommandable.

D.




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