Re: [typo] Quelle césure pour catarrhale ?

[Alain Hurtig <alain AT les-hurtig.org>]

At 13:30 +0100 14/01/09, Jacques André wrote:
>J'avais oublié que JPL citait Greffier. Mais, j'ai justement cité le
>Code (pardons LE code) car là il ne fait quand même pas preuve
>d'esprit borné dans cet article mais (pour une fois ?) est  au
>contraire très ouvert à la « typo » !
>--
>Jacques ANDRÉ
>
Ah, je viens enfin de le trouver, ce bouquin ! Merci à Wikpedia (qui donc
chez eux fait tout ce boulot magnifique sur la typo ?), et ça se trouve là :
http://fr.wikisource.org/wiki/Livre:Greffier_-_Les_Regles_de_la_composition_typographique.djvu.


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At 12:55 +0000 14/01/09, Jacques Melot wrote:
>[J. M.]   J'avais voulu t'épargner ça,
>
Épargner quoi ?

>mais Jacques André ayant eu moins
>de scrupule,
>
JA rapelle le mot de Greffier, que j'approuve au point de l'avoir moi-même
amplement cité il y a quelques années - même si placé entre de mauvaises
mains, il pourrait passer pour une incitation à l'abus de licence.

>je rappellerai donc que le Lexique des règles typographiques
>en usage à l'Imprimerie nationale admet bel et bien la coupure
>étymologique.
>
Qu'il admette tant ce qu'il veut, qu'il le veut ! Faites ce que l'IN fait,
pas toujours ce que l'IN dit... Car j'ai eu entre les mains quelques
ouvrages composés par cet honorable institut, ça m'est même arrivé de
feuilleter le JO. Je n'y ai pas remarqué qu'ion s'y dispense de la césure
syllabique, et peut-être même au contraire ; je ne vois d'ailleurs pas
comment on ferait, cette absurdité entraînant évidemment à s'interdire de
césurer un tas de mots qui n'ont rien demandé.

>   Pour ma part, le texte et la fluidité de sa lecture priment sur la
>forme
>
La fluidité d'un texte n'aurait donc rien à voir avec sa forme ?

>(il faut éviter tout ce qui « accroche » et amène le lecteur à
>s'interroger sur la manière dont le texte écrit se présente)
>
Affirmation hasardeuse ! Massin aurait-il dû éviter d'être Massin ?
Schwitters d'être Schwitters ?

>s'efforce d'atteindre l'idéal typographique, on ne l'atteint pas à tout
>prix en forçant d'autres aspects, ceux solidaires d'une réalité qui fait
>que sans elle il n'y aurait pas de texte à imprimer.
>
Je ne comprends pas cette phrase, désolé ;-)))).

>   Dans le cas présent, la difficulté est vraiment mineure, puisqu'elle
>porte au plus sur la largeur d'une seule lettre.
>
Cher Jacques, savoir régler un gris typo, éviter l'abus de coupes, et
gagner ou chasser (que ce soit pour éviter une césure ou pour une autre
raison) n'est *jamais* une difficulté mineure. C'est tout un art, et même
parfois un sport de combat - y compris quand il s'agit d'une seule lettre,
tout au moins dans les justifications un peu étroites.