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typographie - RE: [typo] Graphie d'un titre commençant par un article défini et comprenant un mot composé

Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie

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RE: [typo] Graphie d'un titre commençant par un article défini et comprenant un mot composé


Chronologique Discussions 
  • From: "diconoma" <diconoma AT orange.fr>
  • To: <typographie AT listes.irisa.fr>
  • Subject: RE: [typo] Graphie d'un titre commençant par un article défini et comprenant un mot composé
  • Date: Sun, 5 Apr 2009 16:41:07 +0200

Bonjour !

>> Comme d'habitude, Larousse et Robert ne sont pas d'accord, le premier donnant /Les Faux-Monnayeurs/, le second /Les Faux-monnayeurs/. J'aurais plutôt tendance, d'habitude, à faire confiance au premier, mais, pour cette fois, c'est le second qui conforte mon point de vue.

► Le petit Robert des noms propres (1995), page 832, à l’article Gide (André), compose ‹ Faux-Monnayeurs ›. Où il se dintingue de Larousse, c’est par la majuscule à l’article défini : Les Faux-Monnayeurs, alors que Larousse choisit les Faux-Monnayeurs.

>> Cette évolution a-t-elle été théorisée quelque part ?

► Qu’entendez-vous par ‹ théorisée › ?

 

         Cordialement.

 

 


De : Jean-Claude Le Gouaille [mailto:correbreizh AT tele2.fr]
Envoyé : dimanche 5 avril 2009 15:31
À : typographie AT listes.irisa.fr
Objet : Re: [typo] Graphie d'un titre commençant par un article défini et comprenant un mot composé

 

    D'accord avec un précédent message de Gilles. Le tout bête lexique de l'IN donne une règle, celle qui semble avoir été appliquée par les rédacteurs du /Rouge et le Blanc/, page 170 :

 

    ... dans les titres [...] d'articles de journaux ou de revues :

    .................................................

    « Le métier de sociologue », /Revue française des Affaires sociales/, n° 45.

 

Par ailleurs, un intervenant précédent émet l'idée que faux-monnayeur forme un nom et un seul, et que seule l'initiale devrait être "capitalisée" : /Les Faux-monnayeurs/. Cela me paraît sensé.

Comme d'habitude, Larousse et Robert ne sont pas d'accord, le premier donnant /Les Faux-Monnayeurs/, le second /Les Faux-monnayeurs/. J'aurais plutôt tendance, d'habitude, à faire confiance au premier, mais, pour cette fois, c'est le second qui conforte mon point de vue ;-)).

Correcteur en fin de parcours, je m'interroge par ailleurs sur la pratique qui a de plus en plus cours de ne mettre une capitale qu'au premier mot des titres d'œuvre, qu'ils commencent par un article défini ou non. On voit de plus en plus souvent (dans la presse, en tout cas) : /La deuxième vie de Stanislas/, par exemple, là où jadis, et même naguère, on aurait écrit : /La Deuxième Vie de Stanislas/. Je dois avouer que je me suis toujours interrogé sur la nécessité d'empiler ainsi les "balises", les signes distinctifs, le fait d'employer l'italique et la capitale initiale me paraissant largement suffisant pour attirer l'attention du lecteur sur le caractère particulier des mots concernés. Cette évolution a-t-elle été théorisée quelque part ?

 

JCLG




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