Re: OpenType, version 2002-01-10

[Patrick Andries <pandries AT iti.qc.ca>]

Thomas Linard écrivit:

> PA> Je comprends, je dis que cette fonctionnalité Opentype n'est
> PA> peut-être pas très productive (pas la peine d'avoir une nouvelle
> PA> table).
>
> PA> Le logiciel d'édition peut bien sûr stocker cette information
> PA> (<suscrit>2<suscrit>) et lors du rendu passer par le processus
> PA> mentionné : passage à ² si le code existe en Unicode puis par cmap
> PA> au glyphe (la majorité des suscrits communs sont codés ainsi) ou
> PA> rendre la châine de manière algorithmique pour des suites non
> PA> codées dans Unicode et plus générales (<suscrit>¶ Une petite
> PA> phrase en exposant §<suscrit>).
>
> J'espère avoir bien saisi le propos de votre message, alors pour être
> très concret, voici à quoi une table pour la "Diphthongs (dpng)
> Feature" peut ressembler :
Il ne s'agit pas de diphtongues mais de digrammes, le terme diphtongue 
implique deux sons (on dit que le français moderne n'a pas de 
diphtongue(*)), le digramme deux lettres constitutives. Nous sommes au 
niveau graphique et non phonatoire ici.

(*) Du moins le français «pointu», c'est nettement moins sûr en 
Québécois où fête ou père se prononcent plutôt faêre, paêre avec une 
diphtongaison.

> feature dpng {
> # Latin
>    sub A E by AE;
>    sub A e by AE;
>    sub O E by OE;
>    sub O e by OE;
>    sub a e by ae;
>    sub o e by oe;
> } dpng;
Il ne s'agit pour moi que d'un substitution particulière. Elle est 
d'ailleurs contextuelle, on ne peut dans tous les cas changer un oe en 
un digramme (coexister p/r à oeuf ), idem pour le ae soudé (caecum, 
paella). C'est ici que le « gluon » (la conjonction de graphème) 
pourrait servir.

     fonctionnalité digr
     {
          sub A gluon E par AE;
          sub A gluon e par AE;
          ..
      } digr;


Patrick A.