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typographie - Re: Rép. : Re: [typo] composition de CO2

Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie

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Re: Rép. : Re: [typo] composition de CO2


Chronologique Discussions 
  • From: olivier.randier AT free.fr
  • To: typographie AT listes.irisa.fr
  • Subject: Re: Rép. : Re: [typo] composition de CO2
  • Date: Tue, 30 Apr 2013 23:13:55 +0200 (CEST)

----- Mail original -----
De: "Nicolas LARDERET"
<nicolas.larderet AT cg05.fr>
À:
typographie AT listes.irisa.fr
Envoyé: Mardi 30 Avril 2013 14:42:53
Objet: Rép. : Re: [typo] composition de CO2



>Bonjour,

>J'ai effectivement trouvé le glyphe « subscript two » dans la table des
>glyphes (U2082). Par contre, quand on utilise le bouton "indice" du
>logiciel, ce n'est pas ce glyphe qui est appelé, mais le glyphe « digit two
>» (U0032) auquel est appliqué la réduction prévue dans les paramètres.

Et c'est tant mieux, car, si on y réfléchit un tant soit peu, la présence de
glyphes précomposés pour les exposants et indice dans Unicode est un non-sens
absolu. Quiconque a composé des maths sait que n'importe quel signe peut
devenir exposant, voire exposant d'exposant ou d'indice. Partant, à moins de
vouloir doubler, tripler ou décupler le codage et le rendre inutilisable, il
vaut mieux n'utiliser AUCUN de ces exposants précomposés, car sinon, on se
retrouve avec un mélange plus ou moins foireux pour partie d'exposants
précomposés, pour partie d'exposants calculés par réduction. C'est ce qui
m'arrive régulièrement avec les manuscrits d'auteurs travaillant sous
Windows, et c'est très pénible.
À l'origine, je pense que ces exposants ont été intégrés par souci de
compatibilité avec les codages existants, notamment ceux de Windows, qui
comportait les exposants 1, 2 et 3 (et seulement ceux-là !). On a complété
les dix chiffres et on y a rajouté quelques opérateurs et la lettre n, si ma
mémoire est bonne. Mais ce n'en est pas moins absurde et inutilisable en
pratique.
Par contre, on regrette que ne ce soit pas prévu l'intégralité de notre
alphabet en lettres supérieures, ne serait-ce que parce leur présence dans le
codage inciterait les créateurs de fontes à les prévoir...

- Pour InDesign, inférieur et indice d'une part, supérieur et exposant
d'autre part semblent être la même chose. Je me souviens que Thomas Savary en
parlait dans un précédent message, je suis aussi preneur d'infos la dessus :
c'est quoi la différence ? (pas entre indice et exposant, hein. Entre indice
et inférieur bien sûr...) Quand doit-on utiliser l'un ou l'autre ?

Si la présence d'exposant et d'indice dans Unicode est une absurdité, par
contre, la distinction exposant/supérieur est utile et il est dommage que,
sur ce plan-là, Indesign n'ait pas copié la pratique d'XPress. En effet,
XPress cale le haut des lettres supérieures sur le haut des caps et réduit à
partir du haut, ce qui évite de produire des monstres (typiquement Mlle avec
de grandes oreilles). Pour les exposants, on est souvent amené au contraire à
les remonter, pour plus de clarté. Il est donc pratique de pouvoir disposer
de réglages distincts, ce qui n'est hélas pas le cas dans Indesign.
La distinction indice/inférieur n'a à mon avis aucun sens, sauf si on appelle
inférieurs les petits chiffres inférieurs servant à composer les fractions.
_______________
Olivier Randier



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