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typographie - Re: [typo] "Tout savoir non désiré... "

Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie

Archives de la liste

Re: [typo] "Tout savoir non désiré... "


Chronologique Discussions 
  • From: Gilles Barras <gyl.barras AT orange.fr>
  • To: <typographie AT listes.irisa.fr>
  • Subject: Re: [typo] "Tout savoir non désiré... "
  • Date: Fri, 24 Oct 2008 17:13:26 +0200




Le 24/10/08 16:15, « Pemerle » 
<didpem AT free.fr>
 a écrit :

> 
> 
> Le 24 oct. 08 à 11:16, Gilles Barras a écrit :
> 
>> Bonjour,
>
>> Le verbe "désirer" peut avoir comme complément un substantif ou un
>> verbe
>> (voire l'attribut de l'objet, mais, pour plus de précisions, consulter
>> l'excellent article du T.L.F.).
>> Ici, dans quel cadre se situe-t-on ? (Débat hors charte ?)
>> 1. Peut-on "désirer un savoir", ou "désirer acquérir un savoir" ?
>> Auquel cas
>> cela pourrait signifier que l'on appréhende, a priori, le contenu,
>> l'intérêt, la profondeur de celui-ci, ce qui semble en effet
>> problématique... Car puis-je connaître je que je ne perçois qu'en
>> surface ?
>> Aller vers, peut-être : mais il s'agit alors de curiosité. Et
>> l'acquisition
>> d'un savoir n'est pas toujours l'objet d'un choix guidé par la
>> curiosité.
>> Parfois, par la nécessité (eh oui...).
> 
> Certes, certes, mais "savoir", substantif, est selon le Lexis
> Larousse, "ensemble des connaissaces acquises par l'étude". Est-il,
> cet ensemble, désirable, ou non ?
Nous abordons donc ici, semble-t-il, et si j'ai bien saisi, la différence
entre "le" savoir, désirable en soi, et le désir que l'on peut avoir de
l'acquisition d'"un" savoir, lequel savoir particulier, et par hypothèse non
connu,  ne peut être, à mon avis, désirable a priori. Ce qui ne doit pas
exclure la curiosité (bien au contraire !), laquelle n'engage à rien, mais
peut réserver de bonnes surprises.

  >Et puis, excusez-moi d'être  quasiment anatomique, mais que connaît-on
d'une personne qu'on  rencontre inopinément, qu'on ne connaît point et qu'on
désire quand  même aussitôt ? Si le peu qu'on perçoit d'une personne ou
d'une chose inconnue fait obstacle au désir de la connaître, on est foutus.

Pour cette seconde partie, mon idée, toute perso, est effectivement que,
pour ce qui concerne les relations humaines, dès que l'on entre sur un
territoire quasi passionnel (ce désir irrépressible et immédiat de
connaître, de posséder "cet individu-là" ‹ comme on souhaite posséder un
savoir ‹, désir à ne pas confondre avec la curiosité d'"aller vers" chaque
individu), effectivement, oui, on est foutu. Voire foutus (et l'on rejoint
ainsi le cadre des échanges de la liste, en constatant que le pronom
personnel "on" peut appeler le singulier ou le pluriel !). C'est bon,
certes, mais on est foutu/e(s). Autant... le savoir !

> D.
G.
> ------------
> The Invention of Printing, though ingenious, compared with the
> invention of Letters, is no great matter.
> Thomas Hobbes
> 
> 
> 

 






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