Re: Typo de la ponctuation : logique vs esthetique

[Thierry Bouche <Thierry.Bouche AT ujf-grenoble.fr>]

Concernant « Re: Typo de la ponctuation : logique vs esthetique », Olivier 
RANDIER écrit :
« P.S. : les paris sont ouverts : combien, des signes exotiques dont j'ai
« parsemé ma copie avec délectation, passeront l'épreuve du "quoted
« printable" ou de l'ISO-machin ? :)

ici, où on parle iso-latin-1 pur sucre, on voit :
moins, tiret 1/2 cad ou cad -> -
obèles simple et double ->  Ý,ý (y aigu)
puce -> *

enfin qq caractères arrivent sous forme binaire n'affichant aucune
lettre : 
différent, pour mille, points de suspension, trade mark et florin.

j'ai lu quelque part qu'on ne devrait pas italiser les parenthèses ou
crochets (et accolades), ce qui me semble assez sensé (quoique personne ne le
fasse...).

Thierry

PS je dois avoir fait une boulette [euh, comment tu dirais ça,
Olivier ?] : le point de futura oblique me semble bien rond. Il doit y
avoir des fontes dont l'italique est très cursif avec un axe marqué
pour lesquelles le point est naturellement elliptique. À mon avis,
dans le cas du futura, un point déformé devrait permettre de
distinguer une fonte passée entre les mains d'un typographe d'un
oblique produit mécaniquement.

PPS Les italiques chassent moins que les romains, c'est un fait avéré,
très prononcé pour les garaldes, moins pour les dessins plus
récents. Pourquoi-t'alors ne les dote-t-on pas plus souvent d'une
espace inter-mot réduite ? Un exemple instructif, c'est le Sabon. On
sait qu'il a été dessiné pour satisfaire simultanément aux contraintes
de plusieurs « pauvres » systèmes de compositions, donc l'italique et
le romain devaient chasser pareil (et le crénage était impossible) :
une gageure pour un descendant de garamond. Du coup les italiques sont
à peu près aussi naturels que les chiffres coulés dans une chasse fixe
(dessin aberrant du o par exemple).