Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie
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- From: Thierry Bouche <Thierry.Bouche AT ujf-grenoble.fr>
- To: typographie AT irisa.fr
- Subject: Re: Manuaires
- Date: Thu, 12 Mar 1998 14:20:02 +0100 (MET)
Concernant « Re: Manuaires », Jean-Pierre Lacroux écrit : «
» D'où l'intérêt des classifications uniquement formelles, comme celle de
» Thibaudeau...
je crois tout de même que tu vas chercher des poux à cette pôv'
classification (qui en a peut-être...).
J'ai eu récemment une remarque de John Hudson (Tiro Typeworks) sur
comp.fonts qui disait en substance : « la classification à utiliser
dépend du contexte ». À quoi servent les classifications ? À quoi bon
vouloir ranger tout caractère dans une case ? À mon sens, ce qui sert,
c'est de limiter les recherches quand à un moment donné, on a besoin
de trouver un caractère pour un besoin donné. Disons que si j'utilise
du Granjon, et que j'ai besoin tout à coup d'un gras italique, je vais
aller voir du côté des garaldes s'il n'y a rien d'approchant, non ? Si
au contraire je cherche une linéale minimisant le contraste avec
Granjon, j'aurais besoin d'une information sur la structure et les
proportions, que ne me donne pas Vox. Bringhurst pourrait servir
alors. Je n'ai pour ma part jamais saisi l'intérêt de classification
comme celle d'Alessandrini qui fonde tout sur un épiphénomène (la
forme des empattements) morphologique
Si on limite la portée des classifications à leur utilité (qui est
toujours relative) méritent-elles un procès ? Enfin, je pense que la
classif Vox-AtypI a un intérêt pédagogique : c'est souvent grâce Ã
elle que les néophites découvrent les moyens de distinguer différents
caractères. Dans cette optique, je suis d'accord qu'une classification
mieux faite et moins facilement mise en brèche serait peut-être utile.
Th. B.
PS Dans toute classification (en tout cas dans celle des surfaces
kählériennes...) il y a des « classes » fourre-tout, que l'on renonce
à vraiment classifier. J'ai toujours considéré que c'était le cas des
manuaires, scriptes et « autres langues ». En fait, la
classif vox ne nous dit des choses que sur les polices à empattement,
du XVI° au XIX° s. Pour le reste, elle élude.
PPS à propos de Perrousseaux, justement. Ça commence par un « mot » de
G. Blanchard qui y fait un éloge de M. Vox. Il dit qu'« avec le
_Standard typographique_ (du PLM, puis de la SNCF) il a esquissé son
« Manuel de typographie ordinaire ».
PPPS il reste une chose que je ne m'explique point. Dans cette
classification des caractères, ce qui est classifié est du genre
féminin (humanes, garaldes, scriptes, etc.). Caractères (comme espace)
est féminin en typo ?
- Re: @, (suite)
- Re: @, Michel Bovani, 10/03/1998
- Re: @, Jacques Andre, 10/03/1998
- Re: @, Thierry Bouche, 10/03/1998
- Re: @, Jacques Andre, 10/03/1998
- Manuaires, Jean-Pierre Lacroux, 11/03/1998
- Re: Manuaires, Jacques Andre, 11/03/1998
- Re: Manuaires, Paul Pichaureau, 11/03/1998
- Re: Manuaires, Jean-Pierre Lacroux, 11/03/1998
- Re: Manuaires, Thierry Bouche, 11/03/1998
- Re: Manuaires, Jean-Pierre Lacroux, 11/03/1998
- Re: Manuaires, Thierry Bouche, 12/03/1998
- Re: Manuaires, Jean-Pierre Lacroux, 12/03/1998
- Re: Manuaires, Jean-Pierre Lacroux, 11/03/1998
- Re: Manuaires, Jacques Andre, 11/03/1998
- Re: @, Thierry Bouche, 10/03/1998
- Re: @, Jean-Pierre Lacroux, 10/03/1998
- Re: @, Jacques Andre, 10/03/1998
- Re: @, Michel Bovani, 10/03/1998
- Re: @, Alain LaBonté , 10/03/1998
- Re: @, Jean Fontaine, 10/03/1998
- Re: @, Michel Bovani, 10/03/1998
- Re: @, Alain LaBonté , 10/03/1998
- Re: @, pcazaux, 11/03/1998
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