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typographie - Re: [typo] guillemets en italique

Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie

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Re: [typo] guillemets en italique


Chronologique Discussions 
  • From: Thierry Bouche <Thierry.Bouche AT ujf-grenoble.fr>
  • To: typographie AT listes.irisa.fr
  • Subject: Re: [typo] guillemets en italique
  • Date: Fri, 12 Dec 2008 22:02:45 +0100
  • Organization: Nonsense Inc.

Le vendredi 12 décembre 2008 à 19:57:41, Gilles écrivit :

GB> plusieurs exemples de  citations en italiqueŠ avec des guillemets en 
romain !
GB> Comme quoi la vie est une belle aventure (celle des guillemets, s'entend).

À noter tout de même que la plupart des livres que vous citez n'ont pas
été composés par leur auteur (ce qui  ne donnerait de toute façon pas
de meilleure garantie, comme les correcteurs le savent bien !), ni
même parfois relu dans les conditions adéquates par ycelui.

Le cas de l'IN (et du Drillon) est flagrant : faites ce que je dis,
pas ce que je fais !

GB> Enfin bref, l'important, c'est peut-être de parvenir à se faire un 
sentiment
GB> en ayant sereinement abordé la question, et de savoir le défendre si
GB> nécessaire (c'est-à-dire si on nous demande notre avis).

moui, quand on regarde ce que font les autres, on s'aperçoit que le
nombre de polices dans lesquelles on identifie immédiatement si le
guillemet est en ital ou en romain est finalement assez faible, même
les barbarismes du genre j'ouvre en romain je ferme en ital ne sautent
pas tant aux yeux que ça. Ça pourrait expliquer le silence des
références, et la facilité de parvenir à un sentiment, si on se place
d'un point de vue pratique....

GB> Le mien serait plutôt : les guillemets appartiennent au texte, car ils 
sont
GB> l'expression de l'auteur, qui nous dit : « Après ce guillemet ouvrant, ce
GB> n'est plus moi qui parle, et là, grâce à ce guillemet fermant, moi 
l'auteur
GB> je reprends la main. »

Oui, je comprends bien ce point de vue, pour l'avoir affronté assez
souvent. Il est faux, mais je sais qu'il me sera très difficile de
vous en convaincre (je ne dis pas que ses conclusions sont fausses :
vous pouvez composer les guillemets comme vous voulez !). Le fond de
l'affaire, c'est que les guillemets n'appartiennent ni à l'auteur
(c'est la tournure de sa phrase qui amène la citation qui est à lui),
ni à la citation « en soi » (encore que les auteurs d'aphorismes
fourniraient même les guillemets pour faciliter le recyclage
ultérieur...). Les guillemets -- la ponctuation -- appartiennent à
l'appareil des signes graphiques qui soutiennent la lecture, ils
suivent donc une logique qui est autant graphique que grammaticale,
sémiotique que sémantique. C'est ce détail qui échappe en permanence à
Drillon, et qui le rend à la fois si drôle et si touchant.

si vous retirez la citation, les guillemets partent avec, alors : à
qui appartiennent donc ces guilles ?

Bonne *fin de* soirée,
Th.









 Thierry                




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