Re: mél ou mel

[Lacroux <lacroux AT skynet.be>]

drillon a écrit :

> La seule manière d'intégrer les mots étrangers dans notre langue est
> de franciser leur orthographe.

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D'accord.
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> Faute de quoi ils restent comme des éclats d'obus dans un corps de
> poilu...

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Y a quand même des cas où l'éclat francisé est encore plus douloureux...
« Mel » est meilleur que l'inepte « Mél. », c'est certain, mais en
avons-nous réellement besoin ? L'arrobe, qui figure dans toutes les
adresses, suffit amplement à indiquer de quoi il s'agit. Or, c'est la
seule occurrence où la forme abrégée est concevable. Personne ne dit :
« Passe-moi ton nodetel ! » Normal, « n° » et « tél. » sont des
abréviations, donc uniquement graphiques. Adopter « Mel », c'est-à -dire
un mot-valise ou un acronyme, c'est le faire passer à l'oral sans autre
dorme de procès... Pourquoi dirions-nous et écririons-nous « Je n'ai
plus de Mél » ?
Cordialement,
Jean-Pierre Lacroux
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Mise à jour : 27 février 1999