Accéder au contenu.
Menu Sympa

typographie - Re: [typo] Régime des espaces dans une bibliographie multilingue

Objet : Liste consacrée aux discussions à propos de la composition et de la typographie

Archives de la liste

Re: [typo] Régime des espaces dans une bibliographie multilingue


Chronologique Discussions 
  • From: Jacques Melot <jacques.melot AT isholf.is>
  • To: typographie AT listes.irisa.fr
  • Cc: Denyse Vaillancourt <denyse.vaillancourt AT orange.fr>
  • Subject: Re: [typo] Régime des espaces dans une bibliographie multilingue
  • Date: Thu, 4 Dec 2008 11:59:34 +0000

Title: Re: [typo] Régime des espaces dans une bibliographie multi
 Le 2008-12-04, à 8:37 +0100, nous recevions de Denyse Vaillancourt :

Le 4 déc. 08 à 08:22, Andrew Brown a écrit :


On 4 Dec 2008, at 08:13, Bernard Lombart wrote:

Chers amis, j'hésite dans la gestions des espaces dans une bibliographie.
Nous sommes en français, mais je cite des ouvrages anglais. Dans le titre
anglais, mettez-vous des espaces fines insécables avant les ponctuations
hautes ? La citation exacte du titre demanderait que l'on suive le régime
anglais, sans espaces, il me semble. Qu'en dites-vous ?

Il me semble qu'il faut, dans un ouvrage en français, appliquer les règles françaises aux titres des ouvrages anglais. La citation reste ainsi exacte, c'est seulement la présentation qui change.

Il me semble en outre qu'on chercherait longtemps avant de trouver un ouvrage anglais qui orne la ponctuation de ses citations françaises d'espaces fines insécables...

AB

Ah, ça, c'est bien vu mais y a-t-il encore des scientifique anglais qui lisent le français?


[J. M.]  Bien sûr. J'allais écrire « tant et plus », mais il est plus significatif d'écrire « tous ceux à qui s'adresse vraiment les écrits en question ». L'élite d'une spécialité ne peut se passer de lire ce qui véhicule une information importante, a fortiori si cette information est capitale ou décisive. Cela est facile à comprendre : dans un tel cas, si, dans l'âpre concurrence qui sévit dans ma spécialité mon voisin lit la langue en question et moi non, il s'en trouve avantagé de manière décisive. Conclusion, à moins de se résigner en permanence à occuper un strapontin, je fais comme mon collègue et me mets en position de lire la langue en question (dans ma spécialité, ce qui ne signifie pas être capable de l'utiliser en toutes circonstances). Je peux en témoigner pour en être moi-même passé par là. Ajoutez à cela que le français est et reste la deuxième langue la plus apprise au monde en seconde langue derrière l'anglais et vous laisserez ce genre de préoccupation à d'autres qui n'ont pas la même chance.


Donc, qui le citent?


[J. M.]   On peut citer sans comprendre, pour remplir ou pour faire bien. On peut comprendre et ne pas citer, pour mieux piller (procédé connu !).


Ou qui sont obligés d'écrire en français pour être pris au sérieux.
C'est bien pour le français, qui ne risque pas d'être maltraité, torturé, déformé,


[J. M.]   Ça, ce n'est pas un bon argument : c'est un poncif. Vous seriez membre d'une rédaction, que vous ne diriez pas une chose pareille ! Qu'est-ce qu'on ne doit pas lire venant de nos compatriotes ! Mais, qu'est-ce qu'on ne doit pas lire !

   Jacques Melot


alors que l'anglais écrit de nos pauvres Français est parfois tellement écorché, on croirait entendre Hercule Poirot.

Denyse Vaillancourt




Archives gérées par MHonArc 2.6.16.

Haut de le page